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LA PHARMACIE CLINIQUE

L'EHU d'El Bahia lance le défi

Le professeur Mansouri dira que «cette discipline a connu un développement notable au niveau du service de pharmacovigilance de l'Ehu».

La santé va bien ou encore de nouveauté en nouveauté. De nouvelles spécialités introduites dans le secteur de la santé font le bonheur des patients ayant longuement attendu des jours meilleurs. Le début de la fin du cauchemar est lancé. L'instigateur n'est autre que l'Etablissement hospitalo-universitaire du 1er Novembre 1954 dont les spécialistes viennent de mettre en place les premiers jalons permettant une meilleure prise en charge du malade dans tous ses besoins, dont entre autres la pharmacie clinique. Cette spécialité fera l'objet des débats lors de la 2ème rencontre scientifique de la pharmacie clinique organisée par l'Ehu d'Oran en collaboration avec le laboratoire de recherche en développement pharmaceutique et en collaboration avec l'Etablissement hospitalo-universitaire d'Oran, la faculté de médecine de l'université Oran 1 et l'Agence thématique de recherche en sciences de la santé. Cette deuxième édition est placée sous le thème de «Pharmacie clinique en oncologie et biotechnologies pharmaceutiques». Cet évènement, devant se tenir aujourd'hui à l'auditorium de l'EHU, accueillera au moins 250 professionnels de la santé, venant des quatre coins du pays. Si l'ordre du jour de cette rencontre tourne autour de la pharmacie clinique, les participants aborderont les volets liés à la sécurisation des soins, à savoir les plans de gestion des risques, le PGR. Ce programme constitue une garantie supplémentaire de suivi des événements indésirables en pharmacovigilance. Ainsi, ils feront l'objet d'une surveillance «personnalisée».

Le cancer, l'ennemi à abattre
L'enjeu est de taille, l'important rendez-vous évoquera également l'importance de la pharmacoéconomie. Un tel volet constitue actuellement, pour les acteurs de la santé et les gestionnaires de médicaments, un outil d'analyse décisionnelle indispensable. D'ailleurs, l'on mise gros sur cette rencontre dont les travaux seront sanctionnés par l'échange d'expériences et de connaissances entrant dans le cadre de l'enrichissement scientifique et du développement de nouvelles approches de la pharmacie clinique, et ce à travers des conférences et des communications affichées et des e-poster, ainsi que des ateliers de formation portant sur quatre volets importants de la pharmacie clinique à savoir le suivi thérapeutique pharmacologique, la pharmacovigilance, la phytovigilance, l'intervention pharmaceutique et l'éducation thérapeutique du patient. De telles spécialités seront détaillées par d'éminents professeurs et des chercheurs en ladite matière. Cet ensemble d'actions est soutenu inconditionnellement et appuyé par le directeur général de cet établissement, le professeur Mansouri Mohamed. Le professeur Mansouri nous dira que «cette discipline a connu un développement notable au niveau du service de pharmacovigilance de l'EHU, après l'avoir introduit au niveau de l'hôpital, depuis une année». Sur sa lancée, il a ajouté en que «ces innovations apportées assurent la prise en charge à la fois efficace et idéale des patients et, par la suite, réduire les dépenses dans le secteur de la santé». Et ce n'est pas tout. Le cancer, dans toutes ses formes, continue à faire l'objet de traque lancée par les spécialistes et les praticiens de l'EHU d'Oran.
De prime a bord, l'on vient de lancer le programme de dépistage du cancer du sein, plus efficace. «Ce programme doit être établi, à l'instar du programme de dépistage du cancer du col de l'utérus, qui a prouvé son efficacité», dira le chef de service d'épidémiologie et médecine préventive à l'Etablissement hospitalo-universitaire Nori Midoun.

Le tout pour le tout
«Des progrès ont été enregistrés en matière de traitement du cancer du sein, mais pas en matière de prévention et de sensibilisation», a-t-il souligné, faisant savoir que «plus de 80% des femmes atteintes de cancer du sein arrivent à l'hôpital à un stade plus ou moins avancé, où même les traitements les plus révolutionnaires ne pourront rien faire». Favorisant le dépistage précoce, le spécialiste a souligné que «le Programme national de dépistage du cancer du col de l'utérus a donné de bons résultats, ce qui nous a permis de maîtriser cette maladie». Le dépistage du cancer du col de l'utérus a bien été organisé dès le début, ce qui a permis de découvrir la maladie chez beaucoup de femmes, précocement, avec un simple test de frottis, ce qui n'est pas le cas pour le cancer du sein, que nous souhaitons améliorer car le dépistage de ce genre de cancers est beaucoup plus délicat et nécessite beaucoup plus de moyens», a-t-il ajouté. Pour les spécialistes, le cancer du sein en Algérie, première cause de mortalité chez les femmes de plus de 40 ans, constitue un vrai problème de santé publique pour lequel les différents plans et stratégies anticancer mis en place, n'ont pas montré leur efficacité, en raison du manque de sensibilisation, d'où la prévention et le dépistage précoce du cancer.

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