L'Expression

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BÉJAÏA

Le vote partisan et tribal s'est exprimé

A la lecture des résultats, on constate que le Front des forces socialistes reste la première force politique à Béjaïa.

97.787 électeurs, sur les 529.506 inscrits, se sont prononcés jeudi départageant les 18 listes en course pour le scrutin des législatives, soit un taux de 18,47%. Il s'agit du taux le plus faible jamais enregistré par la wilaya de Béjaïa. 80% des électeurs de Béjaïa ont refusé de se prononcer. Il ne s'agit nullement d'un boycott et d'une abstention, mais d'une indifférence totale, qui a ouvert la voie à un vote partisan et familial, pour ne pas dire tribal. Ce scrutin, qui se singularise par pratiquement la reconduction de la même figuration politique, illustre parfaitement la démobilisation populaire, accentuée par des discours creux, mensongers et injurieux.
A la lecture des résultats, on constate que le Front des forces socialistes reste la première force politique, réduite à quatre sièges. N'eut été la participation de ses dissidents, il aurait pu garder les sept sièges obtenus en 2012. Le FFS a été pénalisé par ses anciens cadres, dont le député Khaled Tazagharth qui revient sous les couleurs du Parti de l'avenir (El Moustaqbal) de Abdelaziz Belaid et les deux autres listes, conduites respectivement par Hamid Ferhat et Hassen Hafid, qui n'ont pas obtenu les 5% du suffrage requis par la loi. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie perd sa deuxième place sur l'échiquier politique local en matière des voix exprimées au profit du FLN. Il n'a obtenu son deuxième siège que grâce au reliquat le plus important. Le parti de Mohcen Belabbas a été, lui aussi, beaucoup gêné par la liste indépendante «Initiative citoyenne», conduite par Brahma Benadji, le désormais ex-maire de la commune de Tinebdar.
La FLN s'en sort avec deux sièges. La commune de Béjaïa garde son maire, Abdelhamid Merouani, Ce dernier, bien que classé en deuxième position sur la liste FLN, perd son siège au profit d'une femme, conformément au tiers féminin. Le FLN, désormais deuxième force politique en nombre de voix, aurait pu avoir trois sièges n'eut été le reliquat des voix qui lui a été défavorable.
Le Rassemblement national démocratique sera représenté par Kamel Bouchoucha avec un seul siège. Le parti de Ahmed Ouyahia, habituellement présent avec deux sièges, en cède un à la candidate Zina Ikhlef, ex-RND, qui donne naissance au Rassemblement patriotique républicain (RPR) pour la première fois à Béjaïa. Exception faite de Brahim Benadji, député indépendant, les électeurs de Béjaïa, qui se sont prononcés jeudi, ont reconduit pratiquement les mêmes têtes. Cinq députés sortants sont reconduits pour un deuxième mandat. Il s'agit de deux députés FFS, Chaffaa Bouaiche et Rachid Chabati, Khaled Tazagharth du Parti de l'avenir, Zina Ikhlef du RPR et Driss Abderahman du FLN. Deux députés, en l'occurrence Athman Maâzouz, du RCD et Kamel Bouchoucha du RND, retrouvent le Parlement après une absence lors de la dernière législature.
Par ailleurs, près de 14.000 bulletins ont été annulés. Il s'agit vraisemblablement des voix des corps constitués, qui n'ont pas voulu opter pour l'un ou l'autre des postulants, se contentant d'un vote à blanc, qui marque leur neutralité. Par les chiffres, les quatre députés du FFS sont élus par 17.395 électeurs. Ce parti a obtenu la majorité de ses voix dans les communes de Timezrith et Aït Smail. Le FLN arrive en deuxième position avec 9936 voix. Le RCD se classe troisième avec 7907 voix. Viennent ensuite El Mostaqbal avec 5965 voix, le RPR avec 4530 voix et L'initiative citoyenne avec 4402 voix.

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