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Le gouvernement frappé de mollesse et de manque de réaction

Le vaccin : l’arbre qui cache la forêt

Le citoyen lambda attend du concret du gouvernement. Il ne veut pas de parade médiatique et de verbiage.

Le vaccin anti-coronavirus est bel et bien en Algérie. C'est un signe sérieux dans la perspective de renouer avec la vitalité sociale. Les Algériens vont tant bien que mal sortir graduellement de la spirale du confinement imposé par la pandémie de Covid-19. Ce qu'il faut retenir, c'est que la gestion du vaccin n'est pas une affaire de tout un gouvernement. Cette gestion incombe au secteur de la santé spécifiquement.
Le gouvernement doit s'atteler à gérer l'ensemble des problèmes qui taraudent l'esprit des citoyens lambda. La situation socio-économique est désastreuse. Le gouvernement doit s'intéresser en urgence aux besoins vitaux dont le citoyen a besoin. Il ne faut pas que la question du vaccin se transforme en un arbre qui cache la forêt de la non-gestion dans plusieurs secteurs névralgiques du pays.
L'augmentation des prix des produits de grande consommation est une tache noire dont le gouvernement est responsable. Des pans de la société sont plongés dans le dénuement et la paupérisation extrême. Cette situation ne semble pas inquiéter les ministres du gouvernement Djerad. La mercuriale est devenue une espèce de cauchemar pour les démunis et ceux qui ont des bourses moyennes. Le chômage est devenu endémique à cause d'absence de politique de l'emploi qui répond aux exigences du marché du travail. Ce chômage vient d'ouvrir les brèches de la contestation sociale dans le sud du pays. La wilaya de Laghouat a vu un rassemblement massif des jeunes chômeurs pour revendiquer le droit au travail. Mais les pouvoirs publics tournent en rond et font beaucoup de bruit à travers les supports médiatiques sans pour autant produire un résultat concret quant à la résolution des problèmes sociaux et économiques dans lesquels baignent les citoyens lambda.
Certes, la pandémie de coronavirus a participé dans l'exacerbation de la situation socio-économique, mais cela n'est pas suffisant pour justifier la léthargie et le figisme qui caractérisent l'action gouvernementale. Le gouvernement est dans une impasse en matière de prestation au plan économique et social. Les citoyens ont subi les mesures inhérentes à la pandémie de coronavirus dans leur chair. Ce constat est le produit d'une réalité concrète et visible sur le terrain.
La situation ressemble à une poudrière sur le plan social, c'est ce qui plaide pour la montée des protestations et des revendications à caractère socio-économique partout dans le pays. Gouverner c'est prévoir, cette devise n'est pas à l'ordre du jour chez nos ministrables censés répondre à la conjoncture par des décisions et des mesures pratiques et qui donnent des résultats.
Le président de la République à insinué indirectement que le gouvernement actuel doit être revu dans sa composante. Ce qui veut dire qu'un remaniement profond est attendu.
La crise que vit le pays est très délicate au plan des enjeux politiques qui s'y prêtent. Le gouvernement a une mission qui doit être une démarche concrète dont l'objectif est de résoudre les problèmes en relation directe avec la vie des citoyens et leurs préoccupations.
Le travail, le logement et la santé sont autant de préoccupations majeures qui taraudent l'esprit de la majorité des Algériens et des Algériennes qui vivent au-dessous de la pauvreté.
C'est à ce niveau que le gouvernement et son staff doivent travailler pour répondre rapidement aux préoccupations de base et légitimes des citoyens livrés à eux-mêmes.
Les citoyens ont trop patienté, les ravages produits par la pandémie de coronavirus ont achevé davantage ce qui restait comme peu de stabilité sociale et économique pour des Algériens qui se trouvent aujourd'hui entre l'enclume de la cherté de la vie et le marteau de la non-gestion chronique qu'affiche le gouvernement à travers sa morne prestation.
Le citoyen lambda attend du concret du gouvernement, il ne veut pas de la parade médiatique et du verbiage qui ne sont pas en mesure d'assurer un travail et un logement décents aux sans toit et sans travail.

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