L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Assassinat de Amirouche Mebrek

Le tribunal de Tizi Ouzou maintient la peine de mort

La peine de mort prononcée contre les deux auteurs de l'enlèvement, suivi d'assassinat de Amirouche Mebrek, en 2014, a été maintenue par le tribunal criminel de Tizi Ouzou qui a, de nouveau, statué sur cette affaire. En effet, lors du procès en appel, qui a eu lieu, jeudi, au tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou, celui-ci a de nouveau prononcé la peine de mort contre les deux meurtriers et également auteurs de l'enlèvement dont a été victime Amirouche Mebrek en janvier 2014.
La gravité des méfaits attribués aux deux accusés A.Y. et O.M. a fait que le verdict prononcé en première instance n'a pas été allégé. Il a plutôt été confirmé après que le procureur a de nouveau mis en exergue la «gravité» avérée des faits dont sont coupables les deux accusés. Le procureur de la République a ainsi qualifié d'assassinat dont se sont rendus coupables les deux mis en cause dans ce dossier qui a défrayé la chronique en 2014, «de sauvage et sadique». Le procureur a même exhibé des photos montrant les séquelles laissées par les deux meurtriers sur le visage de la victime après son assassinat. Des images qui reflètent à quel point ont été violents les coups assénés à la victime, dans le but de l'achever.
Lors de leur comparution en appel, les deux accusés ont tenté de se rejeter (mutuellement) la balle dans ce qui est advenu de la victime Amirouche Mebrek mais en vain, puisque le tribunal a confirmé la première condamnation à la peine capitale. Pour rappel, Amirouche Mebrek, résidant dans la commune d'Ath Zmenzer (daïra d'Ath Douala), a été enlevé le 24 janvier 2014, alors qu'il était au bord de son véhicule, en route vers son domicile. Les deux ravisseurs ont tenté d'arracher à la famille de Amirocuhe une rançon de 300 millions de centimes. Une mobilisation spectaculaire avait suivi cet acte d'enlèvement dans la région d'Ath Zmenzer.
Les deux ravisseurs ayant perdu le contrôle (de la situation), ont fini par assassiner l'otage dont le corps sans vie avait été découvert quelques jours après le rapt, dans la forêt Assassif, dans la région d'Agouni Gueghrane (daira des Ouadhias). Pour rappel, la victime a été maintenue en captivité pendant cinq jours avant qu'elle ne soit assassinée à l'arme blanche, le 28 janvier 2014.
Un assassinat et une affaire qui avaient jeté l'émoi dans toute la région.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours