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RÉFORME DANS LE SECTEUR DE L'EDUCATION

Le triangle vertueux de benghebrit

«L'effort du ministère a porté essentiellement sur le triangle vertueux: formation, travail, gouvernance...»

Présente à la rencontre gouvernement-walis, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, a déclaré que «le recadrage opéré dans la mise en oeuvre de la réforme du secteur de l'Education nationale, s'est imposé suite aux évaluations du système, menées depuis 2014 aussi bien à l'échelle locale, nationale qu'internationale». Elle a souligné que «cette rencontre constitue une opportunité pour réaffirmer et partager avec les walis, nos défis, notre vision, notre démarche». Evoquant les acquis du secteur, elle a indiqué qu' «ils sont visibles à travers la densité du réseau scolaire, totalisant 27.000 établissements, le taux de scolarisation qui a atteint 98,5% et l'importance de l'encadrement assuré par 700.000 agents». S'agissant des dysfonctionnements, elle a indiqué qu'ils «peuvent se résumer à travers les taux de redoublement, la qualité des apprentissages avec comme point de tension l'augmentation du nombre des élèves et une demande sociale de plus en plus exigeante». Pour y remédier, la ministre a souligné que «l'effort du ministère a porté essentiellement sur le triangle vertueux: formation, travail, gouvernance, en identifiant le cycle primaire comme cycle prioritaire...». «Ces efforts resteront limités dans leur portée s'ils ne sont pas accompagnés de meilleures conditions d'accueil de nos élèves et d'exercice des professeurs du secteur», a-t-elle souligné. Dans ce contexte, elle a salué les efforts «appréciables» apportés par les collectivités locales «pour assurer une rentrée des classes 2018-2019 dans de meilleures conditions». Elle a remercié le ministère de l'Intérieur pour les efforts particuliers consacrés à cette rentrée scolaire par la mise en place de 45.000 postes de travail et la mise à disposition du transport scolaire. Abordant les alternatives du secteur au plan de la gouvernance, elle a fait savoir qu'elles «s'appuient sur trois leviers d'action: normalisation, numérisation et priorisation afin de sortir de la gouvernance de l'urgence dans laquelle s'est inscrit, bien malgré lui, le secteur de l'éducation». «Il s'agit d'une refondation basée sur le travail et la connaissance pour assurer la transition vers un autre mode de gestion exigeant la mobilisation générale de la société, pour assurer notamment la transition numérique», a-t-elle expliqué. Elle a également cité l'opérationnalisation des dispositifs inscrits dans le nouveau statut de l'Ecole primaire (juillet 2016) par la mise en place du dispositif de concertation constitué par le Conseil de coordination et de concertation, ainsi que les dispositifs du décret sur les cantines scolaires (2018) «qui permettent de combler indéniablement, un déficit social et contribuent à assurer un équilibre alimentaire important à nos enfants».

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