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RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Le texte adopté à l'écrasante majorité

Les groupes parlementaires du FLN, RND et des indépendants plébiscitent l'ensemble des amendements et des articles introduits.

Le projet de la révision de la Constitution a été adopté hier, à l'unanimité. Le texte a été approuvé par 499 parlementaires Deux députés du FDS non encore agréé, de Karim Tabbou et 16 autres députés sur 24 que compte le PT se sont abstenus. La séance s'est déroulée en présence de 513 parlementaires, en plus de cinq procurations, alors que le quorum requis est de 388. Globalement, les chefs des groupes parlementaires du FLN, RND et des indépendants, ont plébiscité le texte de la révision constitutionnelle. Le président du groupe parlementaire du tiers présidentiel au Conseil de la nation, Hachemi Djiar a souligné que «le projet de révision de la Constitution ouvre de larges perspectives pour l'instauration d'un véritable système démocratique basé sur la justice et l'égalité». L'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports a rappelé que le projet de la Réconciliation nationale cher à Bouteflika a permis le retour de la stabilité et de la paix, alors que certains tentaient d'entraîner le pays vers la guerre civile». Il a soutenu que «le contenu du texte portant révision constitutionnelle transcendait les considérations partisanes étroites».
D'après lui, «les amendements apportés servent l'intérêt général et ouvrent des perspectives prometteuses et de nouveaux chantiers qui favoriseront la relance de l'économie nationale et renforceront l'unité et la solidarité». Mme Hanoune qui justifie son absence à l' APN par «la violence qui règne au niveau de cette chambre», a souligné que «sa présence au Palais des nations, a été dictée par une résolution du comité central». La secrétaire générale du PT a affirmé que le rôle du Parlement n'a pas été renforcé. Les commissions parlementaires dont on parle n'existent que sur le papier. Elle a rappelé «le grand décalage qui existe entre ce qui est inscrit dans la Loi fondamentale et la réalité des faits».«La primauté de l'exécutif sur le législatif demeure toujours et l'équilibre n'a pas été rétabli et l'indépendance de la justice n'est pas du tout consacrée, car elle vient d'en haut pas d'en bas.
«Certes, il y a des avancées pour les justiciables, mais tant que c'est le ministre de la Justice qui préside le Haut, Conseil de la magistrature, nomme, révoque, le juge ne peut pas être indépendant. Il y a des intentions, des avancées, mais ce n'est pas une réforme fondamentale», dit-elle. «Les citoyens ne considèrent pas la révision de la Constitution comme une priorité, car l'Algérie entre dans la zone des turbulences sous l'effet de la crise économique et de la chute du prix du baril», a-t-elle affirmé. «Il fallait plutôt s'occuper de la pérennité de l'Etat qui est gangrené par l'argent sale qui a infiltré les institutions», a-t-elle indiqué, en s'interrogeant:«Est-ce que la «mafiotisation» de la pratique politique cessera avec l'adoption de la Constitution?».
L'autre intervenant, le président du groupe parlementaire des indépendants, Mahmoud Sassi a indiqué que son groupe «adhère sans réserve à l'ensemble des réformes engagées par le président de la République». «L'option qui s'offre à nous aujourd'hui est celle de placer l'intérêt du pays au-dessus de toutes les considérations politiques et partisanes», a-t-il ajouté. De même le président du groupe parlementaire du RND au Conseil de la nation, Ali Bouzghiba, indique que son groupe approuve entièrement les amendements et les nouveaux articles introduits à la Constitution». Il a déploré en outre «l'absence de l'opposition parlementaire d'autant plus, selon lui, que le texte lui donne sa place et de nouvelles prérogatives. Cette révision comportait de nouveaux acquis et des garanties de l'intégrité du processus électoral». Le président du groupe du FLN au Conseil de la nation, Mohamed Zebiri a affirmé que le texte de révision constitutionnelle couronnait un long et riche processus de consultations avec différents partis, organisations et personnalités nationales pour dégager un consensus qui préserve le pays de tout risque ou dérapage. Le projet de révision constitutionnelle renforce l'égalité entre les catégories de la société et consacre l'exercice démocratique et l'Etat de droit, ainsi que les droits individuels et collectifs, la liberté d'expression et l'indépendance de la justice, a ajouté le parlementaire. De son côté, Mohamed Kidji, président du groupe RND à l'APN estime que «le projet de révision constitutionnelle est une véritable révolution qui s'inspire des principes de la guerre de libération». Il a salué les nouvelles dispositions relatives au renforcement de l'indépendance de la justice, à la création d'une haute instance permanente de surveillance des élections, à la promotion de tamazight comme langue nationale et officielle, à la place accordée à la femme, aux jeunes, à l'opposition et au pluralisme politique».
De son côté, le président du groupe parlementaire du FLN à l'APN, Mohamed Djemaï, considère que ce projet amorcera une ère nouvelle et constituera le couronnement des réformes initiées par le président de la République depuis 1999». «Ces réformes consacreront la IIe République et instaureront l'Etat civil», a-t-il ajouté. L'amendement de la Constitution permet à l'Algérie d'amorcer une «ère nouvelle», a indiqué Abdelkader Bensalah. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué hier, que le changement de gouvernement relevait «exclusivement des prérogatives du président de la République».

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