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Pour la préservation de la stabilité dans le complexe d'El Hadjar

Le syndicat d'entreprise s'engage

Une première pour le complexe sidérurgique d'El Hadjar, dont le syndicat d'entreprise se place en rempart contre toute tentative de déstabilisation.

Une réunion d’évaluation de la situation au complexe a été tenue, avant-hier, au siège du bureau syndical de l’entreprise, le syndicat de Sider El Hadjar, apprend—on de source syndicale. Lors de cette réunion, il a été souligné, avec une fermeté soutenue, que «la stabilité du complexe est une ligne rouge», nous fait-on savoir. Au- delà, le syndicat refuse que l’entreprise soit utilisée pour les règlements de comptes ou à des fins personnelles, a précisé notre source. La réunion était aussi une occasion pour établir des garde-fous, notamment en matière de changement. Ce dernier, qui ne peut désormais l’être sans examiner toutes les situations avant la prise d’une quelconque décision. Évoquant le volet de la gestion, le représentant des travailleurs a indiqué que le complexe possède un potentiel de capacités, parmi ses cadres hautement qualifiés, capables de gérer l’entité. Celle-ci n’a besoin que de stabilité. En ce sens, le bureau syndical de Sider a affirmé selon la même source que «le partenaire social est le bouclier protecteur, pour préserver la stabilité du complexe, contre les volontés mal intentionnées qui tentent de déstabiliser l’entité». Des propos porteurs d’un message fort et d’une connotation multidimensionnelle. Il faut noter qu’il s’agit là, d’une première pour le complexe sidérurgique d’El Hadjar, dont le syndicat entre en lice pour barrer la route aux semeurs de troubles. Ces derniers qui, convient-il de le rappeler, ont toujours œuvré à la déstabilisation de l’usine, soit pour préserver leurs intérêts mafieux, soit pour se dresser sur le trône du syndicat et servir les lobbies économico-industriels. En effet, depuis le partenariat avec l’indien Mittal Steel jusqu’à la récupération du complexe par l’Etat, en 2015, aucun des bureaux syndicaux qui ont défilé au complexe, n’a tenu de tels propos. L’engagement solennel fait par le partenaire étranger, n’a été qu’utopique. puisque la situation du complexe s’était aggravée, au plan, notamment de la production annuelle de produits longs et plats qui n’arrivaient pas à dépasser le cap des 650 000 tonnes alors que les capacités du complexe sont de l’ordre 1,8 million de tonnes de produits sidérurgiques. La dégradation de l’usine s’orchestrait au vu et au su de tous, le syndicat notamment. Situation que certains ex-syndicalistes cautionnaient pour sauvegarder leurs intérêts personnels. Il n’est un secret pour personne que certains ont quitté l’entreprise, après avoir amassé des fortunes, pendant que des centaines de travailleurs observaient sans pourvoir dénoncer le bradage, de ceux qui se sont succédé aux commandes du bureau syndical. Même après la récupération de la totalité des actifs du complexe, par l’Etat algérien, les syndicats suivants, les différents locataires et la direction générale ne sont pas parvenus à redresser la barre de la relance de la production sidérurgique, car le complexe était resté otage des complots et du pacte social victime des infiltrations frauduleuses ciblant sa stabilité. Aujourd’hui, le sang neuf insufflé aussi bien à la tête de la direction générale du complexe, que dans son syndicat, dont la synergie de ses membres, a fait preuve de bonne volonté, pour préserver le complexe des complots machiavéliques. a priori, le syndicat d’entreprise est conscient des enjeux qu’encourt leur outil de travail. Sa survie dépend de la préservation de sa stabilité. Celle-ci qui est pour eux, une ligne rouge. Par ailleurs, au cours de la même réunion, présidée par Azizi Bey, SG du syndicat d’entreprise et Said Sayad, président du comité de participation ainsi que les membres des sections syndicales de l’usine. Outre le bilan d’activité syndicale de 2020, la réunion avait également trait à la permanisation des contractuels de CDD et CTA. Les détenteurs de ces types de contrat, auront aux termes de la réunion, les mêmes droits et avantages. Il semble enfin que l’ère du favoritisme est révolue au complexe d’El Hadjar. Autre point débattu au cours de cette réunion, selon notre source : la seconde tranche du plan d’investissement. Pour le syndicat, l’impératif est de réussir le processus, avec le concours de toutes les parties. Un défit qui incombe à la direction générale, au partenaire social et à l’ensemble des sidérurgistes. 

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