L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Salah Goudjil président du Conseil de la nation

«Le Sommet d’Alger marquera une rupture»

Devant un auditoire composé de ministres, de parlementaires, de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires de l’État, Salah Goudjil a affirmé que le défi, aujourd’hui, consiste à sauvegarder «la souveraineté nationale».

Intervenant dans une éloquente conférence-témoignage, le président du Sénat, Salah Goudjil a situé avec beaucoup de recul et d'objectivité la nature des défis auxquels fait face le Monde arabe. Il a mis en avant à ce titre la symbolique que revêt la date du 1er Novembre. Goudjil a expliqué qu'en novembre 1954, l'Algérie a retrouvé sa souveraineté arrachée au prix du sang, des armes et des larmes. Novembre d'aujourd'hui suppose d'autres challenges et d'autres bastilles à conquérir. Devant un auditoire composé de ministres, d'élus des deux chambres du Parlement, de personnalités politiques, d'historiens, de militaires, de hauts fonctionnaires de l'État et de représentants de médias, Salah Goudjil a affirmé que le défi aujourd'hui consiste à sauvegarder «la souveraineté nationale». C'est pour protéger l'indépendance de l'Algérie: «l'indépendance politique et l'indépendance économique», a-t-il insisté. La conférence animée par le président du Sénat à l'occasion du 68e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre, et en commémoration de la réunion des Six chefs historiques, se voulait également un signal, une référence pour le prochain Sommet arabe. Il a estimé en effet que cette date «marque la rupture avec les précédentes sessions et l'avènement de nouvelles étapes, au mieux des intérêts du peuple». Salah Goudjil relève que ce n'est pas par un hasard du calendrier que le président de la République a décidé que la réunion des États de la Ligue arabe se déroule un 1er Novembre. « C'est pour lier le destin de la Nation arabe avec Novembre», cette admirable Révolution dont le processus a conduit à l'affirmation du mouvement de décolonisation en Afrique. Le même processus a conduit à l'affirmation, dans la seconde moitié du XXe siècle, de l'identité du tiers monde. Cet ensemble de mouvements d'émancipation politique, économique et culturel des anciens pays colonisateurs. Cette idée a été largement développée, hier, par le président du Conseil de la nation, lors de l'Assemblée constitutive de la Ligue des Sénats, conseils consultatifs et conseils similaires du monde musulman, tenue à Bandung (Indonésie). Dans une allocution lue en son nom par Salim Chenoufi, vice-président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a mis en exergue «l'attachement» de l'Algérie aux principes du Mouvement des non-alignés, dont le soutien inconditionnel aux questions de libération à travers le monde et au droit des peuples à la liberté et à l'autodétermination. Rappelant l'attachement du pays à «l'égalité de la souveraineté, à la non-ingérence dans les affaires internes des États», le président du Conseil de la nation a relevé la nécessité « d'activer son rôle dans le rétablissement de l'équilibre des relations internationales avec de nouveaux concepts, loin de l'ancien concept imposé par les politiques de la guerre froide». Pour Salah Goudjil, la situation internationale instable appelle à une voix de la sagesse «que représente le Mouvement des non-alignés», un mécanisme qui «privilégie la paix, le dialogue, les solutions négociées et la réconciliation en tant qu'options stratégiques», ajoute le président de la chambre haute du Parlement. Il a rappelé, dans ce cadre, l'idée proposée par le président Abdelmadjid Tebboune pour le lancement «d'une réflexion collective entre les États membres du Mouvement des non-alignés», en vue d'identifier la manière qui permettra au Mouvement d'assurer le rôle qui lui sied». À cette occasion, Salah Goudjil a salué la succession des rencontres unificatrices des rangs arabes et musulmans, dont l'accord de réconciliation palestinienne, signé en terre algérienne sous la supervision du président de la République, peu avant la tenue du Sommet arabe prévu les 1er et 2 novembre prochain.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours