L'Expression

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Agression marocaine contre les ressortissants algériens

Le silence complice du Makhzen

Six jours après l'acte «barbare», aucun mot sur l'attentat de la part du Maroc, y compris de la communauté internationale.

Qui ne dit mot, consent. Le silence officiel du Makhzen est un signe qui ne trompe pas. Aucun mot sur l'acte ignoble commis par l'armée marocaine contre trois ressortissants algériens, qui plus est, dans un territoire non autonome relevant de l'autorité directe de l'ONU. Un acte, que ni la communauté internationale, encore moins le Makhzen, n'ont condamné. Excepté une déclaration anodine du porte-parole de gouvernement marocain, Mustapha Baitas, dans laquelle il a rejeté la balle à son chef de la diplomatie. Point de commentaire. «C'est le ministre des Affaires étrangères qui est responsable des relations diplomatiques et internationales. Si un problème devait se poser, il ferait une déclaration ou un commentaire à ce sujet», a-t-il indiqué, jeudi, lors d'une conférence de presse. Une manière de se cacher derrière le silence des «agneaux» où la perversité, la folie, la maniaquerie transpirent dans chaque acte. Six jours après l'acte «barbare», aucun mot sur l'attentat, y compris le mensonge dont sont friands nos voisins de l'Ouest. Un silence méprisant dont se targue la communauté internationale, notamment la France dont le président n'a même pas daigné envoyer un message au chef de l'Etat, à l'occasion de la célébration du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1654. Un silence qui absout les crimes du Makhzen. Un silence à même d'encourager le Makhzen à récidiver dans ses hostilités et ses crimes barbares. Mais qu'attendre d'un pays qui a fait de la fuite en avant, de l'immaturité et de la lâcheté, son paradigme? Qu'attendre du discours que tiendra, aujourd'hui, le roi Mohammed VI, à l'occasion de l'anniversaire de la pseudo « marche verte»? Quel mensonge sortira-t-il encore de son «tarbouche»? Va-t -il encore nous ressasser ses balivernes de «bon voisinage»? Appellera-t-il encore au faux dialogue? Osera-t-il répondre à l'Algérie qui accuse, ouvertement, le Maroc d'Etat-terroriste? Nous chantera-t -il encore son idylle de rester un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d'agir, avec sagesse et responsabilité, pour le développement de relations inter- maghrébines saines et fructueuses? Renouvellera-t-il son invitation aux Algériens pour l'établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage, sans pour autant faire allusion aux dérives de son armée? Fera-t-il table rase des antécédents? Quel crédit accorder au discours de quelqu'un dont le mot «excuses» est banni de son vocabulaire? Quel crédit accorder, encore, à un roitelet qui joue au «Dr Jeckyl et Mr Hyde»? Quel crédit accorder à celui qui «assurait» que «vous n'aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n'est nullement un danger ou une menace pour vous». La mort de trois ressortissants algériens en est la meilleure preuve. Aussi, est-il temps pour le Makhzen d'ouvrir les yeux pour voir qu'il s'est lourdement trompé, en croyant que sa normalisation avec l'entité sioniste et son alliance avec elle renverseraient totalement l'équilibre en sa faveur. 

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