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Alliance des deux fronts

Le siège de la capitale reviendra au FFS

Outre l'alliance concoctée avec le FLN, le RND a donné des consignes à ses élus de voter en faveur du candidat du FFS.

Pour la première fois, le FFS s'adjuge le siège de sénateur pourvu à Alger. Le FLN absent pour la première fois de ces joutes, Alger a opté pour le report des voix de ses élus sur le candidat du FFS. Cette alliance est concoctée suite au non-remplacement du candidat du FLN, dont la candidature a été rejetée par l' Autorité nationale indépendante des élections(Anie). Dans cette optique, Abou El Fadl Baâdji, secrétaire général du FLN a donné des directives aux mouhafedhs de la capitale réunis, ce mardi, au siège du parti, aux fins de demander à leurs élus locaux de voter pour le candidat du FFS. En contrepartie, le parti du défunt Hocine Ait Ahmed soutiendra les candidats du FLN dans d'autres wilayas. Alors que sa direction actuelle est accusée de participer à cette élection juste pour faire élire ses deux P/APW, dont le premier secrétaire national, le vieux parti de l'opposition aura ainsi toutes les chances d' emporter le siège pourvu à Alger dans le cadre de la prochaine échéance électorale, prévue le 5 février prochain. Cela est d'autant plus plausible que le candidat du Front El Moustakbel dont le dossier n'a pas été retenu par l' Anie, est sur la voie d'être débouté, ce jeudi, par la justice. Farid Oumouhamed, candidat du FFS au renouvellement de la moitié des membres du Sénat, sera en compétition avec le candidat du Sawt Echaâb (la voix du peuple) et un candidat indépendant. En tout état de cause, cet élu à l'APW, également victime des évènements d'octobre 1988, aura la possibilité de recueillir la majorité des suffrages exprimés par le collège électoral dans la circonscription d'Alger. À l'issue des élections locales, le FFS avait obtenu 91 élus, tandis que le FLN a remporté 350 élus, le RND 137 élus. D'après les coulisses, même le RND a donné des consignes à ses élus de voter en faveur du candidat du FFS. Par conséquent, en plus d'avoir d'ores et déjà acquis ceux mis en jeu à Béjaïa et Tizi-Ouzou, le FFS, secoué par une crise organique aiguë, est sûr de remporter un 3e siège dans la capitale. Cela porte le nombre de sénateurs FFS à cinq.
Par ailleurs, des groupes parlementaires du FLN, RND et du Front El Moustakbel ont dénoncé, récemment, dans un communiqué conjoint le refus «illégal» opposé par l' Anie, quant au remplacement des candidats, dont la candidature au renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation avait été rejetée par ses délégations de wilayas. Ces partis reprochent aux délégations de wilayas de l'autorité de Charfi de les avoir empêchés de remplacer les candidats qu'elles avaient exclus de la compétition électorale. Ils estiment que les rejets «ne sont pas explicitement motivés». Ils ont qualifié les décisions de l' Anie de «contradictoires, d'illégales et contraires aux normes électorales». La loi électorale stipule que «tout rejet d'une doit être dûment et explicitement motivé, selon le cas, par décision du coordinateur de la délégation de wilaya de l'Autorité indépendante ou du coordinateur auprès de la représentation diplomatique et consulaire à l'étranger». Par ailleurs, le poste de président du Conseil de la nation sera mis en jeu lors de cette échéance. Une séance plénière consacrée à cet effet sera organisée après les sénatoriales.

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