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Affaire Oultache

Le procès renvoyé au 4 mars

La présidente du tribunal a ordonné l'extraction de Anis Rahmani pour qu'il puisse comparaître en tant que témoin.

Le tribunal criminel près la cour d' Alger a reporté le procès, en appel, de l'assassinat de l'ancien directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi à l'audience du 4 mars prochain. La présidente de l'audience et le procureur général ont été contraints de renvoyer le procès à l'audience du 4 mars, la tenue d'un procès devant la cour d'assises sans l'assistance d'avocats étant interdite. Ces derniers ont décidé de déserter les audiences d'hier et d'aujourd'hui, en guise de solidarité avec leurs confrères de Blida mis sous mandat de dépôt mercredi dernier par le juge d'instruction pour outrage à magistrat. Le verdict de la chambre d'accusation près la cour de Blida à la demande de liberté provisoire en faveur de cet avocat, sera rendu aujourd'hui. La présidente de l'audience a également ordonné l'extraction du directeur général du Groupe Ennahar, Mohamed Mokaddem, connu sous le pseudonyme de Anis Rahmani, pour qu'il comparaisse en tant que témoin lors de l'audience du 4 mars prochain. Ce détenu, qui est incarcéré à la prison d' El-Harrach, dans l'affaire liée à l'enregistrement et à la diffusion de la communication téléphonique avec le colonel Smail, chef de l'antenne de la Sécurité intérieure à Alger, appelé centre Antar, comparaîtra pour la première fois, devant le tribunal criminel. Deux autres victimes, ainsi que d'autres témoins, qui ne se sont pas présentés, hier, à l'audiences, seront aussi convoqués. Chouaib Oultache, présent hier au box des accusés, ainsi que l'assistance, ont été étroitement encadrés par des policiers et des gendarmes. La réouverture du procès intervient après l'acceptation du pourvoi en cassation introduit par la défense de l'accusé, le parquet général et les parties civiles, contre le verdict prononcé par la cour d'appel en mars 2017. L'inculpé avait été condamné à la peine capitale pour «homicide volontaire avec préméditation» et «guet-apens», contre Ali Tounsi, chef de la Sûreté nationale depuis 1995, assassiné le 25 février 2010. Le prévenu est également condamné pour «tentative d'assassinat avec préméditation» contre l'ex-chef de sûreté de wilaya d'Alger, Abdelmoumène Abdrabbi. Chouaïb Oultache n'est pas passé devant le peloton, l'exécution des condamnés à mort étant suspendue depuis 1993. Lors de son audition à l'époque, Chouaïb Oultache avait nié avoir assassiné l'ancien Dgsn, Ali Tounsi, en affirmant devant les photos montrant le défunt touché à la tête: «Je l'ai seulement blessé au bras. il me menaçait avec un coupe-papier.»
«Ce sont eux qui l'ont achevé. les balles qu'il a reçues à le tête ne son pas les miennes. elles son de calibre 8 millimètres, alors que celles de mon pistolet sont de 9 millimètres», avait-il ajouté. Il avait aussi déclaré à la clôture du procès: «Je ne l'ai pas tué. je regrette juste d'être entré avec lui dans le discussion et de l'avoir suivi.» 

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