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LE MARCHÉ FLUCTUE

Le prix du poulet baisse et la viande stagne

«Tant que les marchés de proximité ne sont pas encore mis en place, le phénomène de l'instabilité des prix sera toujours d'actualité», a estimé Hadj Tahar Boulanouar de l'Ugcaa.

Affiché entre 230 DA et 280 DA/kg, le prix du poulet a baissé depuis deux semaines environ, a-t-on constaté et appris hier, auprès des bouchers des différents marchés à Alger. Le prix du gros est descendu à 180 DA/kg, a-t-on révélé. Vendu à 400 DA/kg et plus il y a quelques semaines seulement, notre virée dans les différents marchés de la capitale se veut comme une réponse concrète, aux commerçants et marchands de fruits et légumes, du poulet et de la viande qui ne cessent de reprocher aux journalistes de visiter les marchés que durant les fêtes de l'Aïd et le mois du Ramadhan de chaque année.
«Il ne faut pas s'étonner de la baisse des prix et du mouvement de fluctuation des prix du poulet. Ce sont les producteurs qui imposent les prix en plus du phénomène de la spéculation qui perturbe le marché national», lancera Mohamed Kamel, boucher au marché Clauzel à Alger qui n'a pas hésité à lancer à la direction du ministère du Commerce de cesser de parler de la maîtrise du marché. «Chaque fois que le ministre du Commerce déclare que la situation est maîtrisée, les prix augmentent aussitôt», déplore-t-il.
Secret de polichinelle. Une réflexion qui démontre largement l'existence d'un grand écart entre le discours officiel et la réalité du terrain qui n'obéit qu'à la règle de l'offre et de la demande.
Mieux encore, les sorties régulières des services concernés de la direction de la concurrence et des prix (DCP), sur le terrain, n'est pas pour rien. «Il y a quelques jours seulement que j'ai été verbalisé par les contrôleurs pour défaut d'affichage des prix», reconnaît Salem Tahtah, un jeune boucher de 30 ans environ qui n'a pas caché son inquiétude sur les conséquences qu'il aura à subir une fois que le verdict tombe.
Affichage des prix et présentation du certificat de salubrité sont les deux documents qui n'ont pas échappé aux honnêtes commerçants que nous avons interrogés dans les différents marchés à commencer par le marché ex-Clauzel et ex-Meissonnier à Alger-Centre. S'agissant des prix de la viande qui ne sont pas à la portée de tous les citoyens, soit toujours entre 900 et 1500 DA/kg. Tenant compte de la dégradation du pouvoir d'achat, Kamel Himeur, cadre dans une entreprise, a souligné que: «Je préfère la consommation du poulet pour deux raisons: d'abord il est moins cher que la viande, et on a moins de gras dans le corps par rapport à la viande». Hadj Tahar Boulanouar, porte-parole de l'Ugcaa, répond au sujet de la baisse des prix du poulet: «Il y a des marchés où le prix du poulet est vendu à 220 DA/kg. La production est arrivée à son temps. C'est la raison pour laquelle les prix ont baissé», a-t-il souligné tout en ajoutant que «tant que les marchés de proximité ne sont pas encore mis en place afin de lutter contre la spéculation, le phénomène de l'instabilité des prix sera toujours d'actualité», selon Hadj Tahar Boulanouar.
Produit très prisé durant les journées de Achoura, de nombreuses familles sont venues pour s'approvisionner en poulet afin de répondre aux besoins selon les traditions ancestrales et religieuses.

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