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LE SYNDICAT DES DOUANES APPELLE À LA GRÈVE

Le port d’Alger sera paralysé

Plusieurs secteurs d’activité risquent de connaître une léthargie totale.

Différents secteurs d´activité risquent de connaître une paralysie totale. Plusieurs syndicats brandissent la menace de grève. Des mouvements de protestation prennent naissance un peu partout. Le secteur productif est en pleine effervescence. Le mouvement prend de l´ampleur. Des douanes aux banques en passant par les ports, la Cnan, l´Entmv, les requêtes sont les mêmes. L´arrêt de cette menace de grève générale est soumise à une prise en charge effective de leurs revendications socioprofessionnelles et salariales.
Dans le cas contraire, d´autres formes de protestation seront mises en oeuvre. Dans ce sens, la coordination des entreprises portuaires, affiliée à l´Ugta, a décidé de maintenir son mot d´ordre. Nonobstant un service minimum, le port d´Alger sera paralysé pour une demi-journée. L´information a été confirmée, hier, par le chargé de communication de l´Ugta, joint par téléphone.
«Selon nos informations, la grève durera uniquement une demi-journée et non deux jours comme avancé auparavant», souligne-t-il. Mais dans la perspective d´une réponse négative des autorités concernées, la coordination a appelé à une autre journée de protestation pour le 13 décembre afin de dénoncer la séparation des activités commerciales de l´autorité portuaire à partir du 1er janvier 2006.
Dans le cas où il n´ y a pas satisfaction aux revendications, une autre journée de protestation sera programmée pour la journée du 25 décembre à l´issue de laquelle une grève illimitée sera observée à partir du 3 janvier 2006, dans le cas où aucune réponse positive n´est rendue publique. Par ailleurs, dans sa plate-forme de revendications, la coordination exige un audit sur la gestion des cinq dernières années du directeur général des Douanes. Le mot est lâché.
C´est la tête du DG qui est mise en jeu après le tollé général soulevé par la mise à l´écart du secrétaire général du Syndicat national des douanes, Ahmed Badaoui. Ce dernier aurait affirmé que sa suspension est beaucoup plus due au fait qu´il avait soulevé le problème du fonctionnement actuel des structures de l´Ugta, en affirmant que les structures horizontales, à savoir les unions locales, ne fonctionnent plus et que les structures verticales, à savoir, les fédérations ont peu de poids dans la prise de décision. De ce fait, il n´a pas hésité à plaider une réforme de l´Ugta, «allant dans le sens de la rendre à sa vocation première, à savoir celle de défendre les intérêts des travailleurs», soulignait-il. Aussi, le patron de l´Union générale des travailleurs algériens doit passer ces derniers temps de mauvaises nuits. Même s´il affiche un calme olympien, Abdelmadjid Sidi-Saïd doit vivre sur des charbons ardents. Le patron de l´Ugta est la cible de feux nourris des différents syndicats. Les jours à venir risquent d´être chauds en ces temps de froid hivernal.

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