Le plaidoyer de Bouslimani à Abuja

Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a plaidé en faveur d'une prise en main de la transformation numérique de l'Afrique, par ses propres enfants engagés dans la défense de ses intérêts, en vue de son développement dans tous les domaines, notamment celui médiatique.
La déclaration du ministre a été faite, à l'occasion de la 14e session de l'Assemblée générale de l'Union africaine de radiodiffusion (UAR), qui se tient à Abuja (Nigeria) du 16 au 20 mai. Bouslimani a saisi cette occasion pour revenir sur les engagements de l'Algérie quant à investir dans le développement du continent, afin de lui permettre de jouer le rôle qui lui sied. Pour le ministre de la Communication, le choix de la thématique de cette 14e session, centrée sur les impacts et les défis de la radiodiffusion africaine dans la transformation digitale dans le monde, cadre parfaitement avec «les centres d'intérêt majeurs de l'Algérie dans son approche médiatique continentale», dira-t-il. Il rappellera, à ce propos, que «l'intérêt de l'Algérie pour défendre les intérêts de l'Afrique s'étend aux domaines de l'information et de la communication, en témoigne ses contributions positives au sein des organismes continentaux y afférents, pour ne citer que l'UAR». Il ne manquera pas de rappeler, dans ce cadre, le lancement, il y a deux semaines de cela, de la toute nouvelle chaîne radiophonique «Ifrikya FM» qui illustre «la profonde conviction de l'Algérie de l'impératif de promouvoir l'intégration et la coopération bilatérale dans différents domaines, dont l'information et la communication», confiera-t-il encore. Il mettra en évidence la qualité de ce nouveau produit, ou plutôt de cette nouvelle voix de l'Afrique qui s'est déjà implantée au niveau de neuf pays africains et qui dispose d'un appréciable réseau de journalistes et de reporters africains de différentes nationalités. Abondant dans ce sens, Bouslimani indiquera que «‘'Ifrikya FM'' reflète notre ambition commune de faire entendre la voix africaine unie et à se positionner en force sur une scène médiatique internationale compétitive et injuste envers nos pays et notre continent», dira-t-il face à un panel riche de journalistes et de responsables d'institutions radiophoniques africaines.