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Azazga (Tizi Ouzou)

Le père de Kenza: «J'ai tué ma fille»

La suite de l'instruction concernant cette affaire pourrait tirer au clair les zones d'ombre.

Le père de Kenza Sadat, jeune fille de 17 ans tuée, il y a quelques jours, à Azazga, a avoué son crime durant l'enquête. C'est ce qu'a confirmé El Hadj Aggoune, procureur de la République près le tribunal d'Azazga au cours d'une conférence de presse animée jeudi. C'est donc le père de la victime, et non pas un étranger, qui a assassiné la jeune fille de 17 ans. L'auteur de l'homicide a par la suite, décapité sa victime, toujours selon les révélations du procureur de la République, concernant cette affaire qui a défrayé la chronique depuis le 15 février dernier, journée durant laquelle à 16 heures, le corps sans vie de la victime, a été découvert à la lisière de la forêt de Yakourène, à 11 kilomètres à l'est du chef-lieu de la daïra d'Azazga.
Le père de Kenza Sadat a donc été placé en détention préventive pour homicide volontaire avec préméditation. Selon le procureur de la République près le tribunal d'Azazga, au début de l'enquête, le père a nié en bloc avoir été l'auteur du crime. Mais par la suite il a fini par tout avouer face aux preuves tangibles et irréfutables découvertes par les enquêteurs dans la maison de l'accusé. C'est dans cette maison que le crime en question a eu lieu, a indiqué le procureur de la République. Le père meurtrier est passé aux aveux, a révélé le procureur de la République du tribunal d'Azazga, El Hadj Aggoun devant la presse. L'assassinat a été perpétré avec sauvagerie a souligné le magistrat en précisant que le mis en cause a assassiné sa fille avant de la découper en morceaux à l'intérieur de la salle de bain de son domicile. Les circonstances de cet assassinat sont atroces, selon les descriptions données par l'orateur. Après avoir décapité le corps de sa fille, le père a jeté les différentes parties à plus d'un endroit. Les enquêteurs ont réussi à ficeler un dossier où se trouvent toutes les preuves tangibles qui démontrent que c'est le père de Kenza qui a tué cette dernière. L'assassin et sa victime habitaient dans la même maison située à Tizi Nfliki dans la commune et la daira d'Azazga. Les parents de Kenza sont divorcés, a-t-on appris en outre. Quant au mobile du crime, il reste inconnu.
La suite de l'instruction concernant cette affaire pourrait tirer au clair les zones d'ombre. Mais selon de nombreux témoignages concordants, le père de Kenza présenterait des troubles psychologiques. Une information qui sera confirmée ou infirmée après l'expertise psychiatrique qui sera effectuée dans le cadre de la poursuite de l'instruction.
Il faut rappeler que cette affaire a éclaté le 7 février dernier quand la mère de la victime s'était présentée aux services de sécurité d'Azazga afin de déposer une plainte sur la disparition de sa fille. Paradoxalement, le même jour, le père a effectué la même démarche et a signalé la disparition de sa fille aux services de sécurité. Jusqu'au 15 février 2021, on pensait que la jeune fille avait juste disparu. Mais... 

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