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POUR PRÉSERVER SA COHÉSION

Le parti de Benflis veut boycotter les législatives

Le résultat de plus d'un million de voix obtenues en 2014, influera grandement sur la décision du comité central.

Talaie El Houriyet de Ali Benflis semble mettre un trait sur les législatives prochaines au moment où ses partenaires politiques au sein de la Cltd, ont opté pour la participation pour continuer à exister dans le paysage politique. Le parti de L'Avant-garde des libertés fait perdurer le suspense quant à sa participation ou non aux législatives et locales prochaines. Idem pour ceux regroupés dans le Pôle des forces de changement, à l'image de L'Ufds de l'ex-ministre de l'Agriculture Nordine Bahbouh et le parti d' El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche, également ex-secrétaire général du RND. Ces partis laissent les portes ouvertes à toute éventualité. Il faut noter qu'ils ne partagent pas la jurisprudence (ijtihad) de leurs partenaires dans l'Instance de consultation et de suivi de l'opposition(Icso). Paradoxalement, Ali Benflis, qui s'est engagé sans condition, en n'exigeant aucun pré-requis pour une élection présidentielle libre et indépendante en 2014, justifierait son éventuelle option de boycott, fraîchement agréé, des scrutins prochains par l'absence de toutes les garanties nécessaires de transparence et d'équité. En tout état de cause, le comité central du parti se réunira les 6 et 7 janvier prochains pour se prononcer sur la question de la participation ou non aux prochaines élections. Cette hésitation participerait en partie de la volonté de ne pas prendre part aux élections prochaines car dans le cas contraire ce report sera d'autant plus incompréhensif que ces partis auront du pain sur la planche, étant donné le durcissement des conditions de participation aux législatives prochaines. A fortiori les partis en question, n'ont pas pris part aux législatives précédentes, donc, seront contraints de s'orienter vers la rude opération de collecte des signatures. Ce parti qui prévoit une large consultation des bureaux communaux et territoriaux du parti fraîchement installés, sur le sujet, finirait par mettre un trait sur la participation aux législatives d'avril prochain. En fait, cette décision serait motivée par le désir de capter la dynamique générée par sa participation à la présidentielle de 2014. Le résultat d'un million de voix selon les chiffres officiels (1 288 338), beaucoup plus selon le concerné, influera grandement sur la décision du comité central dans cette élection qu'on dit jouée d'avance. D'autre part, la participation aux élections ne garantit en rien la cohésion au sein du parti, en sachant que le phénomène de la bataille autour des meilleures positions sur la liste de candidatures aux législatives mine tous les partis sans exception. Pour Benflis l'heure sera plutôt à la structuration locale et centrale de son parti pour capitaliser la dynamique électorale du 17 avril 2014, lors du scrutin pour l'investiture suprême prochaine, constitutionnellement prévue en 2019. Le président de Talaie El Houriyet veut notamment se positionner comme porteur d'une alternative de changement par le bais des élections légitimes. Pour rappel, Ali Benflis a déclaré récemment que «pour les prochaines élections, les jeux sont déjà faits car les deux lois, celle portant régime électoral, l'autre relative à une prétendue instance électorale indépendante, adoptées récemment à l'APN, organisent la tricherie politique et la fraude». «Face au désastre économique, au risque d'instabilité sociale, le pouvoir a la tentation de régler les problèmes à huis clos, d'où le raidissement que nous observons actuellement», a-t-il estimé.

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