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L'OFFICE NATIONAL DE LA COMMUNICATION ET DE L'INFORMATION

Le nombre d'employés passe de 26 à 500

L'Onci a surtout brillé lors de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe».

Créé au début des années 2000, l'Office national de la communication et de
l'information, géré par Lakhdar Bentourki, a su se faire une place dans la société. De 26 employés au départ, l'Onci est aujourd'hui à plus de 500 employés à travers ses annexes sur le territoire national. Un élan considérable qui fait de lui, aujourd'hui, l'une des plus importantes institutions culturelles dans le pays. Contre vents et marrées, il a pu s'imposer malgré les obstacles, avec un budget dérisoire, néanmoins ses activités qui s'intéressent essentiellement à l'essor de la culture avec toute sa diversité se sont imposées même sur la scène internationale.
L'Onci est désormais un acteur principal du rôle que joue l'Algérie dans le développement culturel sous tous ses aspects, Cinéma, théâtre et musique, il reste un espace dévoué à la découverte de futurs artistes. Sa stratégie adoptée depuis sa création par le décret présidentiel en 1998, a donné un nouveau souffle à la culture malgré la menace terroriste qu'il affrontera avec dévouement. Il insistera sur l'organisation des manifestations culturelles à travers le pays, s'implique dans la réouverture des salles de cinéma et participe à la renaissance du théâtre. Non sans avoir offert une touche très moderne dans tout ce qu'il entreprend comme activité. Cela s'est fait naturellement avec l'appui du président de la République Abdelaziz Bouteflika qui a vu juste en faisant de la culture une arme contre l'intégrisme fondamentaliste. Dès lors, le rôle de l'Onci est devenu plus clair pour répandre le sens de la paix et la Réconciliation nationale. Ses activités se sont étalées sur l'organisation des manifestations internationales. A titre d'exemple, le festival de Timgad organisé chaque année et qui a vu défiler de grands artistes nationaux et internationaux de renommée. L'Onci a surtout brillé lors de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe» où son responsable réussira à convaincre de grands chanteurs du Monde arabe, mais aussi occidental, de venir se produire à la Grande salle de spectacles de Constantine sise à Zouaghi.
Les efforts fournis par l'ensemble de ses employés, du plus grand responsable au plus simple travailleur, sont aujourd'hui le fruit du retour du pays à la vie culturelle. L'Onci demeure pour ainsi dire une institution indépendante qui compte sur son propre argent participant ainsi au fondamental développement social et économique.
Son intérêt, aujourd'hui, est de poursuivre cette dynamique pour rendre au pays sa place dans le monde culturel dans tous les domaines, en relevant les défis. Pour cette institution culturelle, l'Algérie existe par sa diversité, ses traditions et son identité.

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