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26E SESSION DE L’ABCF

Le Nepad au coeur des débats

Le Chef du gouvernement n’a pas manqué de souligner la «<I>gravité de la situation en Afrique</I>».

Le Nouveau partenariat pour le développement de l´Afrique (Nepad) a été au centre d´intérêt de la 26e session de l´Association des gouverneurs des banques centrales africaines qui s´est tenue, hier, à Alger. Cette réunion a été ouverte par le Chef du gouvernement M.Benflis. Dans son intervention, ce dernier a estimé que le Nepad est une révolution dans la conception des relations entre Africains. «C´est nous qui prenons aujourd´hui leur recentrage sur la base du partenariat et de l´investissement, afin que nous puissions prendre en main nos propres affaires» a-il déclaré. Les pays africains, qui ont adopté le Nepad, visent à obtenir 60 milliards d´euros par an pour relancer leur économie. Mais les pays riches demeurent intransigeants en estimant que «le plan d´action est un partenariat, s´il ne remplissait pas leur part l´argent ne viendrait pas». Pour recevoir l´aide occidentale, les Africains ont promis un bon usage des financements extérieurs, la lutte contre la corruption et l´engagement des réformes économiques. En d´autres termes les bailleurs de fonds veulent contrôler leurs aides, afin d´assurer la bonne gestion des flux financiers à destination des pays africains.
Le Chef du gouvernement n´a pas manqué de souligner la «gravité de la situation en Afrique» plaidant dans ce sens pour un plus grand engagement de la part de la communauté internationale pour «permettre au continent d´atteindre le régime d´une croissance consistante et durable à même de répondre aux besoins croissants des citoyens».
A l´instar des autres régions en développement, la libéralisation, commencée au cours de la dernière décennie, a eu pour effet d´accroître les volumes échangés avec le reste du monde. En part de PIB, le commerce des marchandises est passé de 38% à 43%, entre 1988-1989 et 1999-2000 En dépit de cette progression en termes absolus, la part de la région africaine dans le commerce mondial a diminué. D´après les données de la Cnuced, les exportations mondiales sont passées de 4,6% en 1980 à 2,3% en 1990.
Abordant la question, Le Chef du gouvernement a appelé les Etats du continent africain à prendre des mesures qui lui permettront d´accéder aux normes internationales et de réaliser un plus grand équilibre dans les échanges internationaux. «La démarche consensuelle, qui s´est dégagée lors de la conférence de Monterrey, est un acquis qui doit être consolidé, afin que les décisions prises ne restent pas au stade de voeu pieux.» Le poids de l´endettement des pays pauvres semble les empêcher de renouer avec une croissance durable. Sur ce sujet, M.Benflis estime que «les Etats africains n´ont cessé de souligner la nécessité de décisions audacieuses pour atténuer la dette africaine».

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