L'Expression

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ANNABA

Le mouvement toujours intact

C'est le 12e vendredi consécutif des manifestations populaires contre le pouvoir, que les Annabis observent. Depuis l'avènement des manifestations le 22 février dernier, les rangs des manifestants ne se sont jamais dessoudés. Bien au contraire, fidèles à leur engagement, à savoir le «changement radical» les Annabis n'ont pas failli à leur rendez -vous hebdomadaire. Femmes, hommes, jeunes et moins jeunes sont sortis massivement, pour exprimer leur rejet du pouvoir, de ses symboles et de la présidentielle du 4 juillet prochain.
À Annaba, l'on s'est organisé comme chaque vendredi et sans aucune adaptation aux particularités du mois de Ramadhan. En témoigne l'imposante manifestation populaire marquée par les mêmes revendications et les mêmes slogans. Brandissant emblèmes nationaux, pancartes et banderoles, les manifestants, sous l'emprise des humeurs ramadhanesques ont crié avec rage, toute l'hostilité à l'encontre du pouvoir, ses symboles, en l'occurrence Bensalah, Bedoui et Bouchareb. Quelques manifestants approchés avec délicatesse, n'ont pas mâché leurs propos sur les événements accélérés depuis, l'arrestation de Saïd Bouteflika et des deux généraux du DRS. «El Gaïd a mis beaucoup de temps, pour arrêter cette bande de mafia politico-économique. Ils ont mis le pays et le peuple au pied du mur», a lancé avec fureur un manifestant, en ajoutant «Ce sont des Oumala taâ Fransa».
Pour Sofiane, la situation est devenue insoutenable. «Fallait-il attendre que la «issaba» complote contre la sécurité de l'Etat et de l'ANP, pour qu'El Gaïd passe à l'acte», s'est interrogé notre interlocuteur. Tout en précisant que même sous les verrous, la «issaba» continue d'agir. «Ils ne sont pas parvenus à toucher le chef de l'armée, alors ils tentent de le chahuter à travers la manipulation du mouvement», a-t-il expliqué. En somme, la plupart de nos interlocuteurs sont favorables aux démarches du chef d'état-major. «Quelle que soit la situation, l'institution militaire est la seule à avoir accompagné le mouvement populaire; sans elle, les forces anticonstitutionnelles seraient encore au pouvoir», s'est accordé à dire un groupe de jeunes.
Pour des séniors, il faut nettoyer le pays des traîtres «lazem yethasbou gaâ», «Nhebtou leblad ya serrakin» et bien d'autres slogans hostiles aux symboles du pouvoir. Par ailleurs, ce 12e vendredi de contestation, qui intervient dans un contexte marqué par des arrestations et des emprisonnements en haut lieu, a donné lieu à de nouvelles revendications.

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