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Spéculation sur les prix de l’aliment du bétail

Le ministère de l’Agriculture riposte

Ces produits connaissent une grande stabilité en termes de prix. Toutes déclarations des intermédiaires et des spéculateurs sont infondées.

Dans l'optique de prévenir l'effervescence et les hausses des prix, injustifiées, qui précèdent habituellement les grandes fêtes, les pouvoirs publics oeuvrent à intensifier la lutte contre la spéculation. Forte de nouvelles mesures d'accompagnement et de soutien pour les éleveurs et les agriculteurs, cette dernière s'est concentrée sur l'éradication des facteurs aggravants de la flambée des prix, en amont de la chaîne de production et de distribution. À ce titre, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural informe que «les aliments de bétail connaissent une grande stabilité en termes de prix. Toutes déclarations des intermédiaires et des spéculateurs sont infondées». Il faut dire que ce phénomène est rodé à travers des modes opératoires qui n'ont plus de secret ni pour les
services de contrôles ni pour les citoyens. Ils consistent à propager des rumeurs d'augmentation des prix de l'aliment du bétail sur les réseaux sociaux, pour créer une frénésie qui justifiera, par la suite, les prix du bétail et de la volaille. Un scénario qui se répète chaque année, engendrant des situations inextricables où le citoyen se retrouve très vite dans la contrainte de renoncer à l'achat du mouton de l'Aid El Adha, ou de recourir à un prêt. Cela étant, ces deux dernières années, l'État a mis en place une riposte qui s'articule autour de l'impératif d'apporter des solutions techniques, applicables sur le terrain, telles que «la mise en place, à travers l'Office national des aliments du bétail (Onab), de 88 points de vente sur l'ensemble du territoire, au profit des éleveurs, à des prix fixes». Une mesure qui intervient pour tenter de stopper cette tendance haussière qui ne peut plus s'expliquer ni par les fluctuations des prix de ces matières sur les marchés internationaux ni par la loi de l'offre et de la demande, notamment après les multiples interventions des pouvoirs publics. C'est en ces termes que le ministère évoque les effets d'une stabilité des prix, induite par une série de mesures de facilitations et de gestion, à l'image de «l'approvisionnement en orge et en maïs, prévu par le décret exécutif n°23-112 du 9 mars 2023 modifiant et complétant le décret exécutif n°21-120 du 29 mars 2021 relatif aux modalités d'exemption de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), des opérations de vente d'orge et de maïs, ainsi que des matières et des produits destinés à l'alimentation du bétail et des volailles».Cela étant, sur le terrain, le phénomène persiste, reflétant l'existence de réseaux d'intermédiaires, qui font l'objet d'une lutte laquelle s'intensifie à travers la mise en place des mécanismes d'aide aux éleveurs qui, souvent, font les frais de la stratégie des spéculateurs. Autrement dit, toute la problématique réside dans l'éradication de ces réseaux, à travers le plafonnement des marges bénéficiaires et dans l'accélération de la concrétisation des programmes de développement de la production locale de l'aliment du bétail.
Dans ce sillage, le ministère précise que «les bénéficiaires de l'exemption de la TVA sont dispensés, au titre de leurs opérations d'achat, de l'obligation de présenter l'attestation d'exonération de ladite taxe, et l'attestation d'exemption lors de l'achat des produits exonérés, à savoir l'aliment du bétail».

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