L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Comment reconstruire l’afrique post-covid

Le Japon offre ses réponses

Le Japon fut l’un des premiers pays à reconnaître l’indépendance de l’Algérie, en 1962. Une longue histoire d’amitié lie les deux pays.

Alors qu’il annonce la 8ème édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le de´veloppement de l’Afrique, Ticad 8, pour août prochain, le Japon estime que la Covid-19 a révélé la vulnérabilité de l’Afrique, notamment dans les secteurs de la médecine et de la santé. La Ticad 2022, ainsi annoncée, sera une opportunité inédite pour stimuler la collaboration entre le Japon et l’Afrique, notamment les pays du Maghreb. Au cours de son histoire, de plus d’un quart de siècle depuis sa création, en 1993, la Ticad ne cesse, en effet, de gagner de l’importance en tant que Conférence internationale et multilatérale qui a pour objectif de résoudre les questions de développement en Afrique, y compris dans le domaine de la santé. À la lumière des résultats de la Ticad 7, qui s’est tenue à Yokohama en août 2019, le Japon se dit prêt à soutenir, à travers la Ticad 8, le développement mené par l’Afrique elle-même. Kato Ryuichi, vice-président de l’Agence Japonaise de coopération internationale, Jica, laquelle est l’un des plus grands bailleurs de fonds bilatéraux dans le monde, évoque tout un programme pour renforcer la résilience de l’Afrique contre la pandémie. La Jica œuvre, par ailleurs, à l’intégration régionale du continent, en tenant compte des initiatives existantes comme l’Auda-Nepad ; respectivement African Union Development et Agence du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique. Tout en étant conscient que l’Afrique est la plus grande zone prometteuse du 21ème siècle, le Japon a, néanmoins, toujours cultivé son intérêt pour l’investissement en Algérie. Son Excellence l’ambassadeur du Japon en Algérie, Akira Kono, a d’ailleurs récemment, rappelé cet intérêt qui se traduit, désormais, par le renforcement de la coopération et de l’investissement en Algérie dans divers domaines, dont les télécommunications, l’industrie pharmaceutique et la santé.Le secteur de l’industrie automobile demeure un des principaux domaines qui suscite l’intérêt des opérateurs nippons, a-t-il, en outre, fait savoir, en ajoutant : « Les efforts en Algérie pour l’amélioration du climat des affaires sont importants, pour les opérateurs économiques japonais » Et d’annoncer la visite d’hommes d’affaires japonais en Algérie, après la stabilisation de la situation sanitaire dans le monde, dans le cadre de la volonté des deux pays de promouvoir la coopération bilatérale. Notons que le thème de l’automobile a été abordé dernièrement, à Tunis, à l’occasion d’une séance de travail co-organisée par la Chambre de commerce et de l’industrie tuniso-japonaise « Ccitj » et l’’Union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat « Utica ». Cet évènement, consacré aux secteurs de l’automobile et de l’industrie mécanique, a été marqué par l’intervention de Munenori Yamada, Chairman of the Board of Directors of Yazaki Europe, qui a donné la vision de Yazaki, en ce qui concerne l’investissement en Afrique. Également, Abdelmajid Jemii, Plant manager, Toray Alva Tunisia a présenté le nouveau projet et les perspectives futures du grand groupe japonais Toray.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours