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L’anglais enseigné dans le cycle primaire

Le grand virage de l’école

Adopter la langue anglaise à partir du cycle primaire, après une étude approfondie menée par des experts et des spécialistes…

Une série de nouvelles mesures a été adoptée lors du dernier Conseil des ministres, visant à améliorer les résultats du secteur de l'enseignement scolaire, à travers le traitement efficace des problématiques majeures de ces dernières années. À cet effet, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné d' «adopter la langue anglaise à partir du cycle primaire, après une étude approfondie menée par des experts et des spécialistes». Une orientation stratégique qui vise l'instauration du principe de performance sur le long terme. L'adoption de la langue anglaise dés le cycle primaire permettrait de mettre le secteur sur une voie de développement alignée aux normes internationales.
La langue anglaise étant la plus utilisée dans le monde et dans tous les secteurs, son adoption contribuerait à conférer à des générations d'élèves la possibilité d'acquérir des aptitudes hautement nécessaires pour la suite de leurs cursus. Autrement dit, cette mesure pourrait révolutionner le secteur, et donner à l'Éducation nationale, une nouvelle orientation centrale, essentiellement vouée à l'amélioration de l'environnement, de la qualité et des résultats de l'enseignement. Se penchant sur les programmes éducatifs et du manuel scolaire, le président Tebboune a réitéré «sa détermination à revoir le texte de loi régissant la profession d'enseignant, en application de ses engagements en matière de réforme du système éducatif». Il est clair, qu'à travers cette mesure, la condition de l'enseignant est appelée à connaître des changements notables. Ces derniers seront dictés par les effets d'une réforme qui interviendrait pour porter la profession au niveau des défis de l'heure, et par l'obligation de résultats. Dans le même sillage, le président de la République a insisté sur «la nécessité de réviser les programmes éducatifs en se référant à l'esprit pédagogique, qui a permis la formation, depuis l'indépendance, d'une élite dans diverses spécialités, et d'interdire la révision des programmes éducatifs durant l'année scolaire».Il faut dire que cette mesure s'apparente à un redressement nécessaire de la qualité de l'apprentissage prodigué aux élèves, et s'argumente largement par la faiblesse des résultats enregistrés.
Un indicateur fiable qui fait ressortir la différence de niveau entre les générations, et les failles qui ont trait à la stabilité et la régularité des programmes. Dans ce contexte, le président de la République a donné des instructions pour «le lancement d'une révision selon des objectifs bien définis, reposant essentiellement sur les résultats de l'enseignement éducatif, tout en arrêtant un calendrier de deux ou trois ans au minimum pour la concrétisation de cette révision ».Par ailleurs, le président Tebboune a donné des instructions au gouvernement pour le lancement d'une «large consultation entre les acteurs dans le secteur de l'Éducation nationale dans l'objectif d'aboutir à une vision unifiée sur le phénomène de la surcharge du cartable scolaire et à l'adopter directement».Il y a lieu de convenir que plusieurs propositions ont été retenues, avancées, telles que la division du livre scolaire en fonction des trimestres, La généralisation progressive des tablettes, l'adoption d'une nomenclature pour l'unification des articles scolaires dans les trois cycles (primaire, moyen et secondaire) à partir de l'année scolaire 2021/2022. Cela étant, aucune des solutions n'est encore applicable sur le terrain, d'où l'aspect d'urgence qui accompagne cette instruction, et la nécessité de hisser le problème au-delà des divergences d'opinions et de visions.

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