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ALORS QUE LE GOUVERNEMENT FAIT LA SOURDE OREILLE

Le front social s’agite de plus en plus

Le Cnes annonce une grève et peut être rejoint par le Cla, le Cnapest, le Satef et les syndicats de la santé.

Le malaise social ne semble pas s´apaiser, en dépit des différentes mesures prises par le gouvernement. La crise perdure et accable le citoyen. L´envolée des prix enregistrée ces derniers mois, touchant les produits dits de large consommation ont largement érodé le pouvoir d´achat. Le consommateur a été pris par la cherté de la vie et la pénurie de quelques aliments de base. Ce sont là les ingrédients de l´amer plat de la rentrée sociale. Que fera le gouvernement face à la nouvelle crise qui se profile? Pense-t-il que les nouvelles mesures prises seront salvatrices? En important de la pomme de terre, de la viande rouge et blanche, en subventionnant d´une manière à desserrer l´étau sur le commerçant. Le gouvernement a préféré subventionner la consommation en dépit de la production, et c´est toujours le manque qui s´installe. Le but est de faciliter la tâche au citoyen algérien en lui rendant accessible tout ce dont il a besoin sur le marché intérieur. Comme pour finaliser la solution gouvernementale, une bipartite avec le vieux syndicat «Ugta» était à l´honneur des fonctionnaires du secteur public. Une augmentation qui n´a pas fait le bonheur de ces fonctionnaires.
Les syndicats autonomes grognent. Le CLA, le Cnes, le Cnapest, le Satef ainsi que l´ensemble des syndicats de la santé oeuvrent pour une nouvelle stratégie. «Nous pensions pouvoir fonctionner dans le pluralisme syndical, mais ce n´est pas encore le cas», déclare le secrétaire général du Snpsp. Pour sa part, le Cnes qui déclare que «face à la situation engendrée par la promulgation du nouveau système de classification et de rémunération des fonctionnaires, celui-ci ne réhabilite nullement l´enseignant-chercheur comme longtemps scandé par les pouvoirs publics à travers des discours puis des engagements qui se sont finalement révélés mirages et illusions». Les boulangers ne sont pas en reste et élèvent eux aussi la voix: «Il y a un manque en farine panifiable», affirment-ils. La pénurie et la constante hausse des prix du gasoil et de l´électricité réduissent leur marge bénéficiaire. Les boulangers envisagent ainsi une grève juste après le mois du Ramadhan. Tout comme les enseignants du supérieur qui ont fixé une date pour la grève. C´est à partir du 20 octobre prochain qu´ils entreront en protestation.
Les syndicalistes, tous secteurs confondus, comptent crever l´abcès cette fois-ci, après des appels incessants au gouvearnement, l´interpellant afin qu´il intervienne et prenne en charge leurs doléances. L´option de la grève est de mise, tous menacent de passer à l´étape suivante si l´Etat n´arrive toujours pas à trouver des solutions. Une question s´impose alors: pourquoi l´Etat ne s´empresse-t-il pas d´intervenir face à toutes ces menaces? En attendant, la tension persiste et le recours au débrayage constitue un moyen pour les syndicats de crier haut et fort leur malaise. Le gouvernement, lui, que prépare-t-il pour désamorcer la crise? En l´absence d´initiatives et de communications officielles, la rumeur ne cesse d´attiser le brasier social.

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