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LE VIEUX PARTI PLAIDE POUR L'AMORCE D'UNE TRANSITION DÉMOCRATIQUE

Le FFS rejette l'appel de Gaïd Salah

Il entame, dès demain, les contacts préliminaires pour la conférence souveraine du dialogue.

Le coordinateur de l'instance présidentielle du vieux parti d'opposition, Ali Laskri, a annoncé, hier, lors d'une conférence de presse tenue au siège du parti à Alger, que «son parti entamera, dès demain, des contacts préliminaires avec des acteurs politiques, des responsables de syndicats et organisations autonomes, des ligues des droits de l'homme et des représentants du mouvement populaire dans le cadre du dialogue pour la conférence nationale souveraine». Ainsi, afin de parvenir à un changement radical du système et ouvrir la voie d'une IIe République, (...), le FFS appelle «les acteurs politiques et sociaux autonomes à entamer des contacts et des rencontres en vue de la tenue d'une conférence souveraine de dialogue».A propos des dissensions enregistrées ces derniers temps dans les rangs du parti, il a souligné que «les militants révoltés sont en dehors des statuts et du règlements intérieur du parti depuis le 25 janvier. Il y a des camarades qui ont convoqué des conseils extraordinaires des fédérations en dehors du règlement intérieur du parti». «Les députés et sénateurs doivent assumer la décision du parti relative au retrait du parti des deux chambres du Parlement, sinon des mesures disciplinaires seront prises. Il y a aussi deux camarades qui veulent neutraliser le FFS, mais ils ne le pourront pas», a-t-il ajouté. Invité à réagir au dernier communiqué du chef d'état-major, Ahmed Gaïd Salah, le FFS a estimé hier, par la voix de son secrétaire national et ex-député, Yahia Boukelal que «l'initiative de sortie de crise proposée par le FFS est un démenti formel aux déclarations du vice-ministre de la Défense, nationale selon lesquelles l'application de l'article 102 est l'unique solution pour sortir de l'impasse actuelle». Pour le FFS, qui s'est toujours opposé à l'intrusion du militaire dans le politique, l'option de l'application de l'article 102 de la Constitution n'est pas la solution demandée par le peuple algérien. «L'article 102 est dépassé et constitue même une contrainte quant à la concrétisation de la transition démocratique». «Ahmed Gaïd Salah intervient-il en tant que chef d'état-major ou sous la casquette civile du ministre de la Défense alors que ne reste de l'ancien gouvernement que le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui?», s'est demandé Ali Laskri, coordinateur de l'instance présidentielle. Par ses références aux articles de la Constitution amendée de 2016 de Bouteflika, que le FFS a rejetée et ne reconnaît pas, Gaïd Salah tente de mettre des balises pour pérenniser le système que le peuple rejette», a-t-il soutenu. En tout cas, «le peuple ne les laisse pas faire». Il faut répondre au peuple et ne pas prendre le risque de créer le chaos comme en 1992». «La mobilisation est venue changer le système, mettre un terme au pillage de nos richesses et aux atteintes aux droits de l'homme et aux libertés démocratiques (...) voilà ce que demande le peuple», a-t-il appuyé.
«Depuis qu'il a renoué avec sa ligne politique originelle et décidé de boycotter activement l'élection présidentielle, le FFS dérange et par conséquent, fait face à de multiples problèmes», a-t-il fait savoir. Toutefois, il s'est déclaré optimiste car dira-t-il «le parti se redéploiera n'en déplaise au pouvoir qui a tout fait pour le neutraliser», a-t-il indiqué.

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