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Son premier secrétaire l'a réaffirmé à Béjaïa

Le FFS maintient le cap

La célébration du 60ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale est pour le FFS une occasion unique pour mettre le pays sur la bonne voie

Dans un discours de près d'une heure, le chef de file du FFS, Youcef Aouchiche, est revenu sur la situation politique nationale et régionale, mettant à chaque fois en valeur les positions de son parti axées pour l'essentiel sur la recherche d'un dialogue franc pour un consensus. La célébration du 60ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale est pour le FFS une occasion unique pour mettre le pays sur la bonne voie. «La situation est très difficile et impose de réfléchir collectivement» a-t-il dit soulignant que « nous sommes prêts à nous engager dans la recherche du consensus à condition que tous les acteurs qui composent la scène politique nationale soient prêts pour la même option». Tout en rendant hommage aux feu Matoub Lounes, Mohamed Boudiaf et Hocine Ait Ahmed, le premier secrétaire national du FFS est revenu sur l'intervention du représentant du Royaume chérifien à l'ONU pour ensuite réaffirmer l'attachement de son parti à l'unité nationale. Revenant sur la rencontre avec le président de la République, Youcef Aouchiche a expliqué que l'objectif était de porter les revendications de «nos concitoyens et les positions du FFS», rappelant les arguments déjà développés sur cette rencontre, à savoir les conditions qu'il faut d'abord réunir pour aboutir à un consensus politique sérieux. « Nous sommes à la veille de la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance du pays, une occasion inouïe pour engager le pays sur la voie de la démocratisation, de la liberté et sur la voie du consensus», a estimé Youcef Aouchiche, précisant que «les décideurs doivent assumer leur responsabilité sur tout ce qui se passe tant au niveau national que régional». Et d'indiquer: «C'est pour cela que nous avons demandé un certain nombres de mesures avant l'amorce de tout processus de dialogue et de changement politique dans pays. Nous sommes déterminés à consentir des sacrifices à condition que la volonté du pouvoir s'exprime par des actes, des mesures concrètes et courageuses et fortes capables de restaurer la confiance dans la société, une confiance sans laquelle rien n'est possible sauf à répéter les scénarios précédents». Parmi ces mesures, le FFS citera entre autres la libération des détenus d'opinion. «Le FFS est pour la dialogue et contre les illusions», indique Youcef Aouchiche, précisant que son parti ne «prendra pas part à un dialogue qui a pour objectif de redorer le blason du système ou de le pérenniser». La gestion unilatérale des affaires du pays et la persistance à ignorer les revendications légitimes des citoyens ne peut aboutir à la constriction de l'unité du pays pour faire face aux dangers de l'heure, se montre convaincu le porte-parole du FFS. Sur le plan socio-économique, le constat n'est pas reluisant de l'avis du premier secrétaire du FFS. Il estime que «tous les indicateurs économiques et sociaux sont au rouge» et que l'inflation «a atteint des proportions alarmantes». Faisant référence aux flambées chroniques des produits de large consommation, Youcef Aouchiche expliquera que ces faits ont «hypothéqué l'avenir des couches sociales entières». Il soulignera, par ailleurs, «le recul de l'État social» appelant à «un consensus national et populaire pour la refondation de l'État, sur des bases de droit et de démocratie».
Abordant la question organique, Youcef Aouchiche rappellera la date de la tenue du prochain congrès prévue pour le 29 septembre au premier octobre. C'est dans cette optique que s'inscrit la rencontre tenue le vendredi au siège de la fédération de Béjaïa. Une rencontre qui a permis au premier secrétaire du FFS de procéder conformément aux dispositions statutaires et réglementaires régissant le parti à l'installation de la Commission administrative de la Fédération (C.A.F.) de Béjaïa. Mohand Cherif Mameri a été désigné au poste de coordinateur de la CAF en remplacement de Bachir Barkat, élu au poste de président de l'APW. 

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