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PROTECTION DE PERSONNALITÉS, LIBÉRATION D’OTAGES, CONTRÔLE DES FRONTIÈRES ET DÉTECTION DE FAUX DOCUMENTS

Le FBI forme nos gendarmes

L’Algérie devient ainsi un interlocuteur incontournable dans la lutte contre le terrorisme dans la région, les Américains l’ont bien compris.

Entre Alger et Washington, la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme s´intensifie. L´Algérie est considérée par les responsables américains comme étant «un partenaire essentiel engagé dans la guerre contre le terrorisme». Aussi, confrontés à des défis communs, les Etats-Unis et l´Algérie «peuvent grandement bénéficier d´un échange de méthodologie, des leçons apprises et des meilleures pratiques dans le domaine de la gestion des grandes affaires», souligne un communiqué de l´ambassade des Etats-Unis d´Amérique à Alger. Le document annonce le déplacement à Alger de trois experts américains, Daniel McDevitt, Tom Williams et Frank Young, qui cumulent à eux trois plus de 90 ans d´expérience dans le domaine de l´application de la loi. Ces derniers dispensent depuis lundi, une formation de 8 jours sur «la gestion des grandes affaires» au profit de 24 officiers supérieurs de la Gendarmerie nationale. Cette formation se déroulera jusqu´au 31 octobre à l´Ecole de police judiciaire de Zéralda. Cette formation entre dans le cadre du programme d´assistance antiterroriste (ATA), elle comprend des conférences, des discussions et des exercices pratiques sur les procédures d´enquête interinstitutionnelles et intra-institutionnelles, la constitution des groupes de travail ainsi que les compétences de gestion nécessaires pour la résolution des affaires criminelles complexes. Depuis l´attentat du 11 septembre, les USA se sont tournés vers l´Algérie, considérée comme étant à la pointe de la lutte contre le terrorisme transnational. Cette coopération s´est accentuée depuis le ralliement du Gspc à Al Qaîda. Cette coopération a été toutefois perturbée par le projet du président américain sortant George W.Bush, d´installer une base militaire américaine en Afrique (Africom). Face au refus affiché publiquement par l´Algérie et par d´autres pays de la région, les Américains se sont rétractés. A l´heure actuelle, le projet est gelé. Les Américains se sont aussi rachetés en effaçant l´Algérie de la black liste. La menace d´Al Qaîda dépasse les frontières algériennes et atteint le Sahel. L´absence de coordination entre les pays de la région et la multiplication des prises d´otages occidentaux compliquent la donne. L´Algérie devient alors un interlocuteur incontournable dans la lutte contre le terrorisme dans la région; les Américains l´ont bien compris.
La sous-secrétaire d´Etat adjointe américaine pour le Golfe et le Maghreb, Mme Janet Sanderson, a déclaré récemment que l´Algérie fait du «bon travail» en matière de lutte antiterroriste et ses efforts lui ont permis de contrecarrer les plans terroristes. La responsable américaine a souligné également que «la situation sur le terrain au Maghreb, notamment dans les pays du Sahel, demeure très réoccupante». La responsable américaine s´est déclaré «très heureuse» de voir que l´Algérie et d´autres pays dans la région, tels que le Mali et le Niger, travaillent de concert pour contrecarrer les desseins d´Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi)».Les Etats-Unis sont «prêts» à apporter leur aide à l´Algérie et aux autres pays du Sahel africain dans leurs efforts de lutte contre l´activité de Aqmi, tout en précisant que si «ces pays veulent mener la bataille contre Al Qaîda sans aucune intervention étrangère, ceci ne pose aucun problème à notre gouvernement». Elle a enfin réaffirmé la position de son pays qui s´oppose au paiement de rançons aux preneurs d´otages. Il est à rappeler que ce n´est pas la première fois qu´un responsable américain félicite l´Algérie pour les progrès réalisés en matière de lutte antiterroriste et de sécurité dans la région sahélo-saharienne en général. A titre de précision, le partenariat algéro-américain dans le cadre du programme ATA a été lancé en 2000. Au moins 322 membres des services d´application de la loi, algériens, ont bénéficié de formations en Algérie ou aux Etats-Unis entre 2000 et 2005. Ces formations ont porté sur la protection des VIP (2000), les mesures de prévention contre les explosions (2001), les enquêtes sur les explosions (2002), un séminaire de sensibilisation sur les équipes de réponse aux crises et les armes de destruction massive (2003), un échange avec l´Académie de police et la gestion relative à la protection du Renseignement (2004).
Le programme ATA, qui est géré par le Bureau de la sécurité diplomatique relevant du département d´Etat américain, a été créé en 1983 sur autorisation du Congrès comme une initiative majeure pour lutter contre le terrorisme international. Ce programme a permis de former des dizaines de milliers d´agents de sécurité dans plus de 112 pays.

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