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Tebboune préside la sortie de la 52e promotion de Cherchell

Le défunt Mohamed Lamari n’a pas été oublié

Il s’était illustré par son opposition farouche à la réhabilitation des intégristes. Il a toujours assumé son statut de chef de file des éradicateurs du terrorisme islamiste.

Le président de la République a présidé, jeudi dernier, au niveau de l'Académie militaire de Cherchell «défunt président Houari Boumediene», la cérémonie annuelle des sorties de la 52e promotion de formation fondamentale, la14e promotion de formation militaire commune de base et la 5e promotion d'officiers du cycle Master. La cérémonie intervient en couronnement des sorties de promotions annuelles. Accueilli par le général de corps d'armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général-major Ammar Athamnia, commandant des Forces terrestres, du général-major Ali Sidane, commandant de la 1ère Région militaire et le général-major Salmi Bacha, commandant de l'Académie militaire de Cherchell, le président de la République a tenu à observer un moment de recueillement en hommage au défunt président Houari Boumediene, avant de suivre une présentation portant sur l'Académie, le cursus de formation dispensé et les promotions sortantes.
Cela en début de cérémonie. À la fin, le président de la République a honoré la famille du défunt moudjahid, le général de corps d'armée, Mohamed Lamari. Ancien chef d'état-major de l'armée algérienne, Mohamed Lamari s'était illustré par son opposition farouche à la réhabilitation des intégristes. Il a toujours assumé son statut de chef de file des éradicateurs du terrorisme islamiste. «Sa conviction profonde était que les bigots et les tartufes en tout genre constituaient une sérieuse menace pour son peuple et son pays», témoigne Mustapha Laradji, l'un de ses amis d'enfance. Il a pris la tête, en 1992, d'une task force de 15 000 hommes pour lutter contre le Groupe islamique armé (GIA). Avant d'être mis à la retraite le défunt, Mohamed Lamari a été le militaire qui dira «non» deux fois à l'ex-président Abdelaziz Bouteflika, en rejetant le projet de professionnalisation de l'armée et en exprimant son hostilité à la Réconciliation nationale. Il a préféré partir, suite à la signature de paix avec les terroristes.
Proche des petites gens, disponible et humble, il était apprécié et respecté des habitants de Bordj Ben Azzouz.
Lors de la cérémonie à proprement parler, on retiendra l'allocution du chef d'état-major dans laquelle il a salué «l'intérêt particulier et permanent accordé par le Président, à l'Académie, à l'instar des autres écoles de formation de l'Armée nationale populaire, à travers la mise à disposition de toutes les conditions et de tous les moyens humains, matériels, moraux et de motivation qui permettent de promouvoir les capacités de l'institution militaire et de concrétiser les objectifs escomptés, en termes de modernisation et de professionnalisation de notre armée».
Le président de la République a procédé à la remise des grades et des diplômes aux meilleurs lauréats des promotions. La cérémonie, comme indique encore le MDN «s'est poursuivie par la passation de l'étendard de l'Académie entre la promotion sortante et celle montante, avant que le major de la 52e promotion de la formation fondamentale ne soumette à l'approbation du président de la République la baptisation de la promotion au nom du défunt moudjahid, le général de corps d'armée, Mohamed Lamari, pour présenter ensuite un aperçu biographique du défunt. Une parade a été organisée par «les exhibitions sportives de combat à l'instar du karaté, du kung-fu, du taekwondo, ainsi que des mouvements sportifs d'ensemble avec et sans armes, et ce, avant de reconstituer la carte de l'Algérie avec les couleurs nationales, défendue par les personnels de l'Armée nationale populaire, suivi d'un exercice démonstratif de combat exécuté par les élèves officiers de l'Académie et les personnels du 104e Régiment de manoeuvres opérationnelles, intitulé «La section dans le bouclage et l'assaut d'un bâtiment abritant un groupe terroriste.»

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