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TAUX D'INTÉGRATION, CHOC PÉTROLIER, ETC.

Le crédit à la consommation, compromis?

Suspendu par la loi de finances 2009, pour officiellement limiter les importations, le crédit à la consommation sera en cours à la faveur de la loi de finances 2015 si l'on se fie aux précédentes affirmations du gouverneur de la Banque d'Algérie, M.Laksaci. Les Algériens vont -ils pouvoir contracter ce genre de crédit en ces temps de vaches maigres induits par la chute brutale du cours des hydrocarbures? Ce retour du crédit à la consommation prévu dans le cadre de la loi de finances de 2015, reste aussi tributaire de l'entrée en service d'une centrale des risques instituée par la Banque d'Algérie pour la gestion des risques qui en résulteraient.
A titre de rappel, le retour du crédit à la consommation avait été décidé par le gouvernement en février dernier lors de la tripartite. Au cas où son come back s'avère une réalité, le crédit ne pourra être autorisé et ne concernera que l'achat de produits locaux pour soi-disant booster la production nationale. Or, outre la problématique liée à l'obligation de diminuer les importations qui caracolent au-dessus de la barre de 65 milliards de dollars en cette conjoncture de choc pétrolier, le taux d'intégration est également un critère majeur à l'éligibilité d'un produit au crédit à la consommation.
Ainsi, d'aucuns avaient interprété le retour du crédit à la consommation décidé par la tripartite en février 2014, comme un compromis fait lors des trois ans de longues et ardues négociations autour de la construction de la petite unité de production de Renault à Oran.
Dès lors, pour faire partie de la liste des produits «made in Algeria», la Symbol Algérie doit dépasser un certain taux d'intégration qui n'est pas encore défini. Aujourd'hui, le taux d'intégration ne dépasse pas 12% à 17%. L'objectif d'atteindre un niveau d'«intégration locale» des pièces assemblées dans la Symbol de 42% est fixé à long terme. Par conséquent doit-on attendre encore pour voir ce retour attendu se réaliser? L'usine est codétenue par l'Etat algérien à hauteur de 51% - la Snvi prendra 36% et le Fonds national d'investissement algérien 15%. Le gros de l'investissement, 50 millions d'euros pour le lancement de l'usine d'Oran, est donc de fait porté par l'Etat. Par ailleurs, sur les neuf premiers mois 2014, Renault a vendu 68.000 véhicules, dont de nombreuses Symbol importées de Turquie, de l'usine mère de ce modèle. En Algérie, seules les versions haut de gamme de la Symbol seront assemblées.

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