L'Expression

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IL N'EN EST RIEN DE LEUR OPTIMISME BÉAT

Le courant islamiste laminé

L'alliance verte crie avoir été privée de dizaines de sièges.

L'optimisme bèat des islamistes est, dans une certaine mesure, contrarié par les résultats du vote. Les 7 partis islamistes qui ont pris part à ce scrutin, n'ont pas réussi à tirer leur épingle du jeu. La nouvelle assemblée n'est pas différente de celle sortante, qui était dominée par le FLN (136 députés), le RND (62) et le MSP (51). Les résultats provisoires du premier scrutin après le Printemps arabe a consacré la suprématie du FLN, légère poussée de l'Alliance verte constituée de MSP, ayant quitté l'Alliance présidentielle juste avant les élections, El Islah, et En Nahda. Les islamistes de l'Alliance verte talonne les deux forces se revendiquant du courant nationaliste. Les deux autres formations d'obédience islamiste, à savoir le Front de la justice et développement de Abdallah Djaballah n'a pu arraché que 7 sièges. L'autre parti dit «Front du changement» dirigé par le transfuge du MSP également ex-ministre de l'Industrie, n'est crédité que de 4 sièges. Ce qui reste des partis islamistes n'ont obtenu qu'un seul siège chacun, voire pas du tout. Réagissant au déroulement et résultats du scrutin, l'Alliance verte a hausse le ton en criant à la fraude. Selon les responsables de cette coalition, on leur aurait confisqué plusieurs sièges. La matinée, ils étaient certains d'avoir une centaine de sièges, au quartier général de ce triumvirat. On dénonce même le raz-de-marée du FLN. Quelques incidents ont émaillé l'opération, mais circonscrits et contenus. Les résultats n'ont pas donné raison aux islamistes, qui, il faut le rappeler, espéraient profiter des gains réalisés par cette mouvance dans les pays arabes. Cependant, les autorités avaient initié des réformes pour contenir une contagion de cette «révolution». Le MSP, qui a quitté en janvier l'Alliance présidentielle tout en gardant ses quatre ministres au gouvernement, a annoncé solennellement que seule la fraude pourra les priver de la victoire. Même si entre-temps, il s'est allié à deux autres partis islamistes pour créer une «Algérie verte», face à quatre autres formations de la même mouvance, ils n'ont eu que 48 sièges au total. Moins que ce qu'a réalisé à lui seul le MSP en 2007. L'issue du scrutin ne reflète pas l'ascension des partis islamistes tout au long de la campagne qui aspiraient au triomphe lors de ces élections, à l' image de leurs «frères» en Tunisie, au Maroc et en Egypte. En fait, il n'en est rien. Les partis islamistes, considérés comme une force émergente, étaient en mesure de tirer profit de la crise du FLN pour obtenir davantage de sièges dans le futur Parlement. Il n'en est rien également concernant le Front pour la justice et le développement (FJD), un parti présenté comme un vrai conquérant qui devait être pris au sérieux, étant donné la popularité dont jouit son chef Abdallah Djaballah, un leader qui s'inscrit dans l'opposition islamiste depuis les années 1970. Enfin, on ne sait pas si les islamistes mécontents passeront à l'acte en investissant la rue pour dénoncer, la fraude, selon eux. De fait, les islamistes algériens ont dénoncé hier «une grande manipulation» des élections législatives, estimant que les résultats officiels du scrutin pourraient exposer la population «à des dangers» dont ils refusent d'assumer «la responsabilité». «Il y a une grande manipulation des résultats réels annoncés dans les wilayas et une exagération illogique de ces résultats en faveur des partis de l'administration», ont-ils affirmé.

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