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Le Conseil des enseignants réagit

Des intellectuels et des universitaires ont prévu la tenue d'un rassemblement aujourd'hui devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) interpelle le gouvernement. Suite à l'effroyable assassinat de Bachir-Sarhane El Garaoui, enseignant à l'université, survenu à Tipasa dimanche dernier, les représentants du Cnes ont sollicité Abdelmadjid Tebboune afin de l'inciter à prendre les choses en main et à «sauver l'université de l'effondrement». «Devant la fuite du ministre du secteur de ses responsabilités et face à la gravité de la situation, nous appelons le Premier ministre à intervenir rapidement pour sauver l'université de l'effondrement», ont-ils souligné mardi dernier dans un communiqué. Des décisions radicales susceptibles de rétablir l'université compte tenu de sa «décomposition» et éviter toute «dangereuse dérive». Ainsi, le document précise que «le meurtre d'un collègue de l'université est la conséquence inévitable du silence du ministère et de l'impunité dont ont bénéficié les responsables de l'apparition des baltaguis qui ont agressé en février dernier des enseignants au sein de l'université d'Alger III».
Suite à ce drame, la réaction des intellectuels et des universitaires ne s'est également pas fait attendre. Ces derniers ont lancé un appel à un rassemblement prévu pour aujourd'hui à partir de 10 h30, devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour exprimer leur «indignation». «Nous, enseignants, universitaires, intellectuels disons non! Non à la spirale infernale qui tue l'université», écrivent-ils dans cet appel, rappelant dans le même texte avoir interpellé les autorités publiques depuis le début de l'année vu la violence qui se propageait dans le milieu universitaire, mais en vain. «Des enseignants et des intellectuels ont condamné, protesté, écrit, interpellé....pour quel résultat? Bachir-Sarhane El Garaoui a été assassiné», ont-ils déploré. Pour sa part, tout en niant que cela ait un quelconque rapport avec l'université, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a fermement condamné mardi cet acte lâche. «Nous condamnons cet acte ignoble, mais nous affirmons qu'il n'a aucun lien avec l'université dans le sens où il s'est produit à Tipasa alors que l'enseignant exerçait dans l'université de Khemis Miliana», a-t-il déclaré mardi, à l'Assemblée populaire nationale (APN). Tahar Hadjar a relevé que «des premiers éléments montrent que la victime était chez ses parents à Alger avant de recevoir un coup de téléphone et de se diriger vers le lieu où s'est produit le crime», ajoutant que les auteurs présumés ont été arrêtés et que l'affaire est en justice. En ce qui concerne les actions de contestation qu'ont prévues hier des enseignants devant les universités, Tahar Hadjar a indiqué que «le crime n'a pas été commis par des étudiants et que l'acte n'a aucun lien avec l'université ou avec la pédagogie» s'interrogeant sur le pourquoi de «l'indignation des enseignants». Il convient de rappeler que les services de la police de la sûreté de la wilaya de Tipasa ont arrêté mardi dernier, les deux principaux suspects dans le meurtre d'un enseignant universitaire, selon un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn).
Le cadavre de la victime a été retrouvé à la cité des 122 Logements dans la même wilaya, précise le communiqué. Les deux principaux suspects impliqués dans la mort de l'enseignant universitaire ont été arrêtés, précise le communiqué qui ajoute que «la Sûreté nationale, en coordination avec le parquet compétent, poursuit les investigations pour connaître le mobile du crime».

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