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MALGRÉ LA DÉCISION DE JUSTICE QUI L'A QUALIFIÉE D'ILLÉGALE

Le Cnapeste poursuit sa grève

Les efforts de la tutelle et l'entêtement du Cnapeste ne montrent-ils pas que ce syndicat a des arrière-pensées qui vont au-delà de ses «revendications»?

C'est l'impasse! Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (cnapeste), a décidé de maintenir sa grève illimitée débutée mardi dernier, en dépit de la décision de justice la qualifiant d'«illégale».
En effet, le chargé de communication de ce syndicat autonome, Messaoud Boudiba, assure que seul le règlement des revendications mettra un terme à cette grève «illimitée». «Nous avons décidé de maintenir notre mouvement de grève illimitée, après avoir constaté que les portes du dialogue du ministère ont été fermées», nous a-t-il fait savoir, hier, en fin de matinée, lors d'un échange téléphonique. «Les intimidations de la tutelle ne nous font pas peur, nous sommes déterminés à aller au bout de notre mouvement», a-t-il soutenu, en estimant que la réaction de la tutelle ne faisait qu'envenimer la situation. «Le ministère de l'Education nationale avait largement le temps (entre le 21 et le 30 janvier) pour arrêter, à travers le dialogue avec le syndicat, le mouvement de protestation, ils ne l'ont pas fait et ils continuent de pousser la situation vers le blocage», estime-t-il, avant d'entamer sa «guerre» des chiffres qui vont en contradiction avec ceux donnés par les directions de l'éducation à l'échelle nationale. Ce dernier fait part d'un taux de suivi de «80% dans le secondaire, 70% au niveau des classes du moyen et 20% pour ce qui est du primaire». «La grève a été largement suivie surtout dans le cycle secondaire, notamment dans les wilayas de Boumerdès, Béjaïa, Blida, Constantine, Oran, Ghardaïa, Laghouat, Tlemcen, Bouira, Annaba, Batna, et Alger-Est et Ouest», précise-t-il. La tutelle parle d'un taux «mitigé» qui ne dépasse pas les 5% au niveau national. Néanmoins, malgré ce qu'affirme le Cnapest la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a appelé, mardi dernier à partir de Ghardaïa, à l'apaisement. «Nous étions et nous sommes totalement disponibles à répondre aux doléances réglementaires des travailleurs et syndicats de l'éducation et les portes du dialogue civilisé sont toujours ouvertes», a-t-elle souligné, précisant avoir demandé aux responsables du Cnapeste de suspendre la grève illimitée, avant d'entamer un dialogue serein. «Nous sommes prêts à répondre à toutes les doléances réglementaires», a- t-elle dit, en montrant effectivement sa volonté d'arriver le plus rapidement possible à une solution qui garantira aux élèves leur droit à l'éducation. Il faut rappeler que le ministère de l'Education nationale avait tenu, dimanche dernier, une réunion avec le bureau national du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation, sans qu'aucun accord ne soit trouvé, concernant les revendications soulevées. Les efforts de la tutelle et l'entêtement du Cnapeste ne montrent-ils pas que ce syndicat a des arrière-pensées qui vont au-delà de ses «revendications»? Car, il faut rappeler que ce mouvement de débrayage intervient en signe de «solidarité»avec leurs collègues, ayant entamé un mouvement de protestation en novembre dernier à Blida et Béjaïa, notamment concernant la décision qualifiée d' «illégale» de procéder à des retenues sur les salaires des enseignants grévistes de ces deux wilayas. Ils ont également critiqué la décision du ministère de l'Education nationale de remplacer les enseignants grévistes, appelant au «respect des lois de la République en vigueur». Quel que soit le parti qui a tort ou qui a raison, une chose est sûre, les élèves sont pris en otage...

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