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LE PRÉSIDENT A INSTRUIT LE GOUVERNEMENT DE MIEUX COMMUNIQUER

Le challenge de Grine

Les chaînes de télévision et les radios nationales et locales sont, disons-le, plus mobilisées qu'avant.

Le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement aura été l'un des plus denses, à ce jour. Les défis sont ce qu'ils sont, le chef de l'Etat a particulièrement insisté sur le maintien du cap décidé au lendemain de la dernière élection présidentielle. Le programme ne change donc pas et le président de la République a enjoint aux ministres de le réaliser en entier.
La prochaine loi de finances amènera certainement quelques ajustements, mais d'ores et déjà, l'on peut souligner la détermination de l'Etat de faire face à la crise sans toucher au portefeuille du citoyen, ni solliciter trop de sacrifices. Partant, et le président de la République l'a souligné dans son intervention en Conseil des ministres, la communication gouvernementale s'impose comme un axe central de la démarche du 4e gouvernement Sellal.
En effet, les actions de l'Exécutif ont véritablement besoin d'un accompagnement au plan de la communication pour que la démarche puisse bénéficier d'un maximum de clarté à même de susciter l'adhésion de la société.
A ce niveau, l'action et la responsabilité du ministre de la Communication sont pleinement engagées. Il faut dire que Hamid Grine, dont la reconduction signifie la bonne performance du secteur, agit sur deux niveaux. Au plan technique d'abord, le ministre sillonne l'Algérie d'est en ouest et du nord au sud avec pour feuille de route, apporter les ondes radios aux quatre coins du pays.
Dans le même temps, Hamid Grine n'a de cesse d'insister sur le professionnalisme qui doit animer les journalistes de la presse nationale.
A force de le dire et de le répéter, il faut reconnaître que le message commence à prendre forme au sein de la profession. L'éthique et le cercle vertueux auxquels appelle le ministre font déjà l'objet de débats au sein de nombreuses rédactions.
Il reste, cependant, que la voix du gouvernement ne pourra être portée que par des médias gouvernementaux.
Les chaînes de télévision et les radios nationales et locales sont, disons-le, plus mobilisées qu'avant et l'on sent véritablement un souci d'apporter la bonne information aux citoyens.
Cet effort du département de Hamid Grine, qui lui a valu son maintien dans l'équipe gouvernementale, n'a d'égal que la très intéressante initiative de réunir les chargés de communication des institutions et des instances publiques, avec pour ordre du jour la libération de l'information et donner toute sa dimension à la communication gouvernementale.
Tout ce travail accompli par le ministre de la Communication entre dans le cadre de la volonté du gouvernement d'associer les Algériens dans l'effort de développement et aussi pour les sensibiliser, à l'effet d'en faire des acteurs de leurs destins.
Dire que tout est bien dans le meilleur des mondes serait de l'exagération, mais il faut reconnaître que le secteur de l'information prend quelques formes intéressantes et intervient plus qu'avant dans le façonnement de l'opinion avec plus d'objectivité qu'avant.
Cela dit, le gros morceau qui attend le ministre consiste à associer les médias privés dans la dynamique globale de livrer une information objective, vérifiable, qui soit au service exclusif de l'Algérie.
Le voeu de Hamid Grine, comme il l'a déjà confié, est que la presse nationale puisse largement contribuer à améliorer l'image de l'Algérie à l'étranger. Tout un programme.

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