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PÉTROLE

Le baril au-dessus des 71 dollars

Le baril de Brent de la mer du Nord a affiché 72,32 dollars hier à Londres.

L´Opep ira-t-elle au chevet de la production mondiale de brut pour juguler l´irrésistible ascension des prix du pétrole et faciliter la reconstitution des stocks d´essence américains? Aucun scénario ne semble l´indiquer. Le ministre algérien de l´Energie et des Mines, M.Chakib Khelil et pas moins vice-président de l´Organisation des pays exportateurs de pétrole, a déclaré que cette question ne figurait pas, pour le moment, au programme de l´Opep. Les marchés sont suffisamment approvisionnés, a-t-il ajouté.
Mardi 3 juillet, tant à Londres qu´à New York, le baril de pétrole plane au-dessus des 70 dollars. Les prévisions de la semaine dernière de Bark Melek, analyste de BMO Capital Markets se confirment. A New York, le baril de Light sweet crude cote 71,28 dollars au début des échanges. Il atteint son plus haut niveau depuis août 2006.
Le DoE, le département américain de l´énergie ne publiera pas ce mercredi, comme de coutume, son rapport hebdomadaire. Et pour cause. Les Etats-Unis d´Amérique fêtent leur indépendance nationale. The Indépendance Day. Plus de 41 millions d´automobilistes se lanceront sur les routes américaines. La consommation d´essence atteindra son pic annuel à l´occasion de cet événement. Les prix sont dopés par les inquiétudes qui entourent l´approvisionnement en essence. Une demande exceptionnelle de carburant qui pourrait altérer des stocks qui ont connu des hausses très peu significatives. Dans la prochaine publication du rapport du DoE, les prévisions tablent sur une hausse de 500.000 barils. Après deux mois de hausse pratiquement insignifiantes, les réserves d´essence américaines ont été stoppées net dans leur amorce de progression la semaine achevée le 22 juin. Elles sont de 5,5% inférieures à leur moyenne de ces cinq dernières années. Autre sujet d´inquiétude récurrent, le niveau du rythme de fonctionnement des raffineries. Il est bien inférieur à son niveau habituel. Depuis au moins quatre semaines, elles n´ont pas dépassé 90% de leurs capacités. Pour satisfaire la demande, les experts estiment que leur taux de fonctionnement devrait atteindre au moins les 95%. L´augmentation des cadences des raffineries qui est, au demeurant, une excellente chose, devrait toutefois à long terme représenter un danger en puisant sur les stocks de brut. Claude Mandil, directeur de l´Agence internationale de l´énergie, s´est exprimé lundi à partir de la capitale espagnole, Madrid. Les capacités de raffinage devraient progresser dans les prochaines semaines, selon lui. Ce qui ne devrait être sans conséquence sur la demande en brut. «Dans ce cas, nous allons vraiment avoir besoin de beaucoup plus de brut», a-t-il ajouté. Un appel du pied à peine voilé à l´Organisation des pays exportateurs de pétrole. L´Opep a produit, à elle seule, en mai 2007, 25,6% du brut mondial. Ses quotas de production n´ont pas augmenté depuis le mois de décembre 2006. Il faudra certainement s´attendre à ce qu´elle soit sollicitée...

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