L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Plus de 600000 candidats passent aujourd'hui l'examen

Le bac de toutes les appréhensions

Pour la première fois, depuis l'indépendance, le bac se déroulera en septembre, dans un contexte particulier où la pandémie du coronavirus, est.... «en embuscade».

Après le BEM, tous les regards sont braqués sur le bac 2020 et le staff du ministère de l'Education nationale (MEN). C'est, aujourd'hui que débutent, les épreuves de cet examen, qui se dérouleront jusqu'à jeudi prochain.
Les 2 261 centres d'examens, ouvriront leurs portes, sur fond de prudence sanitaire, à partir d'aujourd'hui, afin d'accueillir durant une semaine chargée d'épreuves, les 637 538 candidats désirant rejoindre, les bancs de l'université, d'ici le mois prochain. Ces derniers qui ambitionnent de décrocher le fameux bachot ne sont pas les seuls qui seront soumis à l'examen.
C'est toute «la famille éducative» qui est concernée. Le staff de Mohamed Ouadjout, premier responsable de ce secteur «très névralgique», et ses collaborateurs qui n'ont pas eu trop de difficultés à faire appliquer le protocole sanitaire contre le Covid-19, «testé concluant» lors du déroulement des trois journées d'épreuves officielles du BEM, seront confrontés à une situation différentes au bac. Cette dernière s'annonce délicate et difficile, comme l'estime le président de l'association nationale des parents d'élèves, Khaled Ahmed. Contacté hier après-midi, par L'Expression ce responsable nous a déclaré que «si le taux de participation des candidats aux épreuves du BEM était très faible, vu que l'examen en question était facultatif, le bac maintenu obligatoire pour le passage à l'université connaîtra certainement une forte participation».
Une déclaration par laquelle, il estime que le taux élevé de participation des candidats au bac 2020 demeure «l'indicateur influençant et le facteur clé» pour tester l'efficacité dudit protocole sanitaire. Selon Ahmed Khaled toujours, «le taux de participation élevé pourrait troubler le bon déroulement des épreuves, mais ce sera une expérience pouvant servir à la prochaine rentrée scolaire». Donc ce qui été soulevé pourrait renverser la donne et chambouler les calculs du MEN. C'est en tout cas, ce que souhaitent «les détracteurs du successeur de Belabed», dont «la tête pourrait être demandée», tout comme les précédents premiers responsables du secteur.
Face à cette situation, Mohamed Ouadjaout suit l'adage bien connu «la meilleure défense, c'est l'attaque». Puisqu'il a, il y a quelques jours annoncé d'un ton rassurant avoir réquisitionné pas moins de 192 300 cadres qui se chargeront d'encadrer chaque étape du déroulement des examens. En effet, en plus de leurs missions de déceler les fraudeurs lors de la semaine chargée d'examens, les encadreurs auront comme mission de juguler le flux important des candidats à l'aide des affiches colorées au sol, rappelant les gestes barrières pour assurer le respect de la distanciation sociale entre les élèves concernés.
Des gels hydro-alcooliques seront disponibles en quantité suffisante, comme l'avait affirmé le ministre qui n'a pas manqué l'occasion d'insister sur «le port convenable du masque (le poser sur la bouche et le nez) est obligatoire». Ce n'est pas tout. Afin de garantir le bon déroulement des examens du bac en cette période de pandémie, Ouadjaout a également sollicité l'aide du personnel médical pour tester le flux des candidats et, des salles d'isolement pour les candidats suspects, ont été aménagées dans chaque établissement retenu. En attendant de voir de quoi sera fait demain, il est évident de noter qu'au moment où nous mettons sous presse, aucun faux sujet, n'a circulé sur la Toile. Rappelons que les années précédentes des fuites de «faux sujets» avaient eu un impact négatif sur les candidats. Histoire de dissuader toute tentative de ce genre, le ministre avait également révélé «la mise en place d'une cellule spéciale pour passer la Toile au peigne fin.» Cette mesure louable a démontré son efficacité lors des examens du BEM. Aucune fuite de sujets ou de faux sujets n'a été constatée durant les trois jours de cette épreuve. Elle n'est pas la seule à être mise en place.
Puisque, l'Exécutif mobilisera différents acteurs relevant du secteur de la Défense nationale et des technologies de l'information et de la communication pour le verrouillage «objectif des salles d'examens».
L'autre particularité du bac de cette année, c'est que le bac 2020 se déroulera pour la première fois, depuis l'indépendance, en septembre. Un détail qui n'est pas passé inaperçu pour les parents d'élèves qui, face à une rentrée scolaire inédite, se disent «inquiets» de la scolarité de leur progéniture.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours