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DISSOLUTION DE LA SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

L'argent des chevaux fait courir

La mauvaise gestion et l'accumulation des dettes et dotations des éleveurs ont accentué la crise financière de la société.

La Société des courses hippiques et du pari mutuel (Schpm)a été dissoute sur décision du ministère de l'Agriculture, après une série de scandales qui ont terni l'image de cette société, liée à la mauvaise gestion. Selon une source bien informée au sein du gouvernement, le pari mutuel sera séparé de la Société des courses hippiques, qui sera mise sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des Sports dont la décision rentrera en vigueur le mois de septembre prochain, et ce, après le déficit budgétaire qu'a enregistré la société ces derniers temps, suite à l'accumulation de ses dettes envers les propriétaires et les éleveurs des chevaux de course. La direction s'est retrouvée devant une situation financière difficile à gérer, entre le payement de ses dettes envers les propriétaires et le versement des salaires des travailleurs, elle avait donc opté pour le deuxième choix, ce qui a aggravé davantage la situation de la société. L'accumulation de ses dettes et son incapacité à résoudre cette situation ont précipité sa dissolution. Les différents ministres qui ont succédé à la tête du département de l'agriculture n'ont pas pu résoudre le problème de «gestion» de la Société des courses hippiques et du pari mutuel et ses 4000 employés fonctionnaires.
Depuis des années, la tête du directeur général de la société a été ciblée par les propriétaires des chevaux pour son incompétence, il fallait donc l'intervention du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour mettre fin à ses fonction et ordonner l'effacement des dettes de la société qui ont dépassé les 200 milliards de centimes répartis entre les 700 propriétaires éleveurs de chevaux au niveau national. Les syndicats, comme les éleveurs des chevaux, ont imputé la responsabilité de cette situation au ministère de l'Agriculture qui n'arrivait pas à mettre la personne qu'il fallait à la tête de la société qui, par le passé, a enregistré un chiffre d'affaires avoisinant les 9 milliards de centimes. «Une situation de jamais-vu dans l'histoire de la société.» La mauvaise gestion qui s'ajoute à la manipulation des résultats des courses figurent parmi les points qui ont précipité non seulement le départ du directeur général, mais également la dissolution de la société qui est devenue un fardeau pour le Trésor public.

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