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LORS DE DEUX OPÉRATIONS DISTINCTES

L'ANP intercepte 92 orpailleurs

Ce sont des dizaines de Subsahariens, en particulier des Maliens et des Nigériens qui, bien équipés, tentent l'aventure de l'orpaillage clandestin, dans les mines abandonnées de Tamanrasset.

Les orpailleurs continuent de sévir dans la grande zone du sud du pays. Chaque jour, un nombre importants de ces chercheurs d'or sont arrêtés par les forces de l'Armée nationale populaire. La dernière opération remonte au 9 février dernier où pas moins de 92 personnes qui s'adonnaient à cette activité illicite, ont été interceptées et leur matériel saisi. Dans un communiqué transmis à notre rédaction, le ministère de la Défense nationale souligne que «dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l'Armée nationale populaire ont intercepté, le 9 février, lors d'opérations distinctes menées à Tamanrasset, In Guezzam/6eRM et Djanet, 92 orpailleurs et saisi trois camions, quatre véhicules tout-terrain, 21 motos, des groupes électrogènes, 18 marteaux-piqueurs, 22 détecteurs de métaux et d'autres objets». Un nombre aussi important laisse croire que le sud du pays est devenu un eldorado pour ces trafiquants qui ne reculent devant rien.
Ces orpailleurs ne sont pas que des Algériens, mais de différentes nationalités: nigériennes, maliennes et libyennes surtout. Ils sont confrontés à l'Etat qui tente de les neutraliser, en mettant tous les moyens possibles pour les combattre. Le trafic en question a pris des proportions inquiétantes, depuis 2011 soit depuis l'éclatement des crises politico-sécuritaires dans les pays voisins, comme la Libye et le Mali. L'Algérie recèle de grandes potentialités en matière de ressources, l'or en est devenu une principale et selon des estimations cette ressource s'étend sur d'immenses, bassins. Cette ressource est exploitée de façon illégale sur une grande zone du sud jusque-là très peu investie mais qui connaît une véritable ruée comme au niveau de l'Ahaggar (Hoggar) où cette lutte est menée au quotidien par les forces de l'Armée nationale populaire.
Ces trafiquants venus de tout bord font feu de tout bois. Ils sont des dizaines de Subsahariens, en particulier des Maliens et des Nigériens, bien équipés, à tenter l'aventure de l'orpaillage clandestin, dans les mines abandonnées de la wilaya de Tamanrasset. la ruée vers l'or dans le sud de l'Algérie, au Hoggar, date de quelques années, après l'abandon des sites miniers par des équipes de recherches, d'abord de l'Enor, ensuite de la firme australienne GMA (Gold Mines of Australia) des gisements de Tirek-Amesmessa, qu'elle a hérités de l'Enor, dans le cadre d'un joint-venture.
Mais, très vite, la GMA déclare le site non rentable et plie bagage. Depuis, les sites prospectés par la GMA et l'Enor sont la cible d'un pillage féroce, alors que les abords des mines encore exploitées par l'Enor sont convoités par les trafiquants d'or. Cette ruée confirme aussi l'existence, d'une importance extrême pour l'or dans le Sud, en particulier à Tiririne, un bled où rien ne pousse, mais où l'or est là. La fièvre des orpailleurs s'explique donc par le taux important de l'or dans la région où s'invitent les trafiquants de toutes nationalités pour bien pomper les richesses du pays. Il ne faut pas exagérer, mais il s'agit d'une organisation bien orchestrée qui cède les moyens à ses émissaires pour chercher de l'or sur le territoire algérien. Ces derniers sont arrêtés au quotidien, comme en témoignent les communiqués du MDN. Qui mène cette organisation? Et qui sont les principaux complices? c'est dans ce sens que l'ANP pilote ses enquêtes.

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