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RENOUVEAU RURAL

L’ambitieux projet de Rachid Benaïssa

Dans sa nouvelle stratégie, une attention particulière sera accordée à la diversification des activités en milieu rural.

Les représentants de pas moins de 24 ministères ainsi que trois institutions nationales (ONS, Asal et Sonelgaz) se sont réunis hier, du siège du Centre d´études national et d´analyse pour la population et le développement (Ceneap). Objet de ce conclave: dégager les moyens efficaces pour étendre la stratégie de la politique de renouveau rural. Pour cela, Rachid Benaïssa, ministre délégué chargé du Développement rural, a mis en place un panel national de formateurs pour le renouveau rural. Le programme de soutien à cette politique entre dans sa phase de consolidation avant sa généralisation en 2009. «C´est une vision positive et prometteuse qui, pour ce faire, a besoin d´une forte mobilisation des acteurs sociaux, économiques et des institutions de l´Etat», a revendiqué le docteur Rachid Benaïssa.
Selon le représentant du gouvernement, le problème de finances est à bannir. Pour preuve, «chaque année, 4 à 5 milliards de dollars sont investis dans cette politique», précise M.Benaïssa. Plusieurs dispositifs financiers existent déjà et sont utilisés pour le développement rural. Il s´agit, entre autres, du Fonds spécial Sud et du Fonds de régulation de la production agricole. Le problème est ailleurs: créer des cellules d´animation de développement rural aux fins de formuler des projets de proximité. Chaque cellule, selon le ministre délégué chargé du Développement rural, est assistée d´un animateur, désigné par la population, et par un facilitateur devant expliquer les procédures à suivre. Les propositions sont faites ensuite aux comités techniques de daïra et de wilaya. Le wali a la prérogative d´accorder ou d´annuler les projets. Pour en arriver là, «on doit d´abord former des formateurs, car la formation augmente les chances d´une bonne gouvernance des territoires ruraux», a précisé le ministre délégué. Avant d´élaborer sa stratégie, le ministre a sillonné le pays. Il a écouté.
«Au lieu de faire le reproche aux missionnaires, participez et faites des propositions», a-t-il lancé en guise de réponse à ses détracteurs. Pour cela, le ministre compte sur les universitaires et les experts pour constituer des recherches, assurer la formation et diagnostiquer la réalité locale. A ce sujet, M.Rachid Benaïssa souhaite que soit enseignée l´économie locale au niveau des universités ainsi que le lancement d´une chaîne thématique sur le développement rural. Il critique quelque peu le manque d´intérêt des radios locales pour le monde rural. Aussi, insiste-t-il sur l´apport de la communication pour «réduire les distances». Le ministre délégué a évoqué aussi des «thèmes fédérateurs» autour du renouveau rural: moderniser ou réhabiliter un village, diversifier les activités économiques (tourisme, énergie renouvelable et artisanat), protéger les ressources naturelles, comme les forêts ou la steppe, et valoriser le patrimoine rural matériel ou immatériel. M.Rachid Benaïssa se dit convaincu qu´il faut donner du «contenu» aux grandes intentions annoncées. Et de préciser que l´Etat a déjà dégagé dix milliards de dinars pour cette politique devant s´étaler jusqu´à 2013. Il a insisté sur «l´intégration» et sur «le partenariat local». «Le renouveau rural respecte les règles du développement rural, comme la rentabilité économique, la solidarité, l´innovation et la préservation des équilibres écologiques», a-t-il conclu.

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