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ELLE RETIRE PRÈS DE 2 MILLIONS DE BARILS PAR JOUR EN JUILLET

L'"alliance" Opep-non Opep règle le tir

L'accord qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à ses partenaires portant sur une réduction de 1,8 million de barils par jour a atteint un taux de conformité de 109%.

La pression est maintenue. L'accord qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à ses partenaires portant sur une réduction de leur offre de 1,8 million de barils par jour a atteint un taux de conformité de 109%, en juillet. Ce qui représente près de 2 millions de barils par jour.
Soit largement plus que ce que stipulait l'accord mis en oeuvre le 1er janvier 2017 et qui court jusqu'à la fin de l'année 2018.
L' «alliance» Opep-non Opep règle le tir. «Les pays participants à la «Déclaration de coopération» ont atteint un niveau de conformité de 109% en juillet 2018, ce qui montre des progrès significatifs vers l'objectif fixé lors de la réunion Opep et non Opep à Vienne du 23 juin 2018, qui ont suivi et approuvé les décisions prises à la 174e réunion de la Conférence de l'Opep tenue le 22 juin 2018», a indiqué, dans un communiqué publié jeudi, le Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord Opep-non Opep (Jmmc) qui a examiné le rapport mensuel préparé par son Comité technique mixte.
Les pays membres de l'Opep et leurs 11 partenaires dont la Russie se sont engagés en juin dernier à respecter le niveau global de conformité, volontairement ajusté à 100%, à compter du 1er juillet 2018 jusqu'à son expiration. Rendez-vous à Alger, le 23 septembre prochain pour un nouveau bilan. Dans l'attente de cet événement, l'Algérie s'est déjà prononcée pour le maintien de l'accord, conclu le 10 décembre 2016 entre les «24». 13 pays membres de l'Opep et 11 producteurs de pétrole non-Opep avaient décidé de réduire leur production de 1,8 million de barils par jour pour rééquilibrer le marché mondial et permettre aux cours de l'or noir de rebondir. «Ce que nous souhaitons est que l'accord de 2016 soit maintenu» avait déclaré, le 9 août dernier à Béjaïa, le président-directeur général de Sonatrach, Abdelmoumène Ould Kaddour qui devait se rendre le 30 août en Bolivie pour assister au premier Forum international sur le gaz, la pétrochimie et les combustibles verts.
Le patron de la compagnie nationale des hydrocarbures avait eu auparavant des entretiens avec les responsables du secteur de l'énergie du Pérou à l'occasion d'une visite de travail dans la capitale péruvienne, Lima. «Des discussions centrées sur le développement des relations de partenariat avec les compagnies pétrolières intervenant dans ce pays d'Amérique latine» a précisé Sonatrach.
Cette série de discussions a débuté par un entretien avec Seferino Yesquen Leon, président du conseil d'administration de Perupetro, l'agence péruvienne en charge de la régulation de l'amont pétrolier. Ould Kaddour a ensuite enchaîné avec le président du conseil d'administration de Petroperu, James Atkins Lerggios, et a tenu une réunion avec le staff de TgP, société péruvienne détenue par un consortium de multinationales, composé d'Enagas, Sonatrach et du fonds de pensions canadien Cppib.
Le patron de Sonatrach a rencontré aussi Alfredo Ergas le représentant du Fonds Cppib au Pérou qui préside le conseil d'administration de TgP ainsi que Claudio de Diego, P-DG du groupe argentin Pluspetrol, partenaire de Sonatrach dans le projet pétro-gazier Camisea aux côtés de l'américain HuntOil, du sud-coréen SK et du péruvien Tecpetrol. Une séance de travail a ensuite été programmée avec le personnel de son groupe au siège de SonatrachPeru, en marge de cette visite. Il a été question de passer en revue le projet pétro-gazier, Camisea, dans lequel le groupe algérien est associé et faire un point de situation sur le projet de transport de gaz TgP et sur les perspectives de développement concernant ces deux importants projets. Après la capitale péruvienne, Lima, le patron de Sonatrach, Ould Kaddour, s'est envolé pour la Bolivie pour assister au 1er Forum international sur le gaz, la pétrochimie et les combustibles verts. Il devait prendre part à un panel sur l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures.
Un rendez-vous qui réunira les dirigeants de Gazprom, Alexey Miller, de Total, Patrick Pouyanné et de Repsol, Antonio Brufau. Une visite qui s'achèvera sur une bonne note. Le baril se rapproche de la barre des 80 dollars. Une cerise sur le gâteau pour Sonatrach qui ambitionne de rentrer dans le cercle des cinq premières compagnies mondiales.

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