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POUR SÉCURISER LES TOURISTES QUI SE RENDENT EN TUNISIE

L'Algérie maille ses frontières Est

En plus de ce maillage, les forces héliportées ont été appelées à sillonner en continu, tout le périmètre frontalier.

Des milliers de policiers ont été mobilisés le long de la frontières Est du pays. Ils sont appelés à assurer la sécurité intra-muros. Parallèlement, les GGF aux frontières et les agents de la Gendarmerie nationale sont sur les dents et ont reçu des instructions strictes. Ils doivent assurer la sécurité extra-muros.
En plus de ce maillage, les forces héliportées ont été appelées à sillonner en continu tout le périmètre frontalier. Tel est le dispositif sécuritaire engagé à l'occasion du Nouvel An au niveau des frontières Est du pays, très sollicitées ces derniers jours de l'année 2012 par les familles algériennes. En effet, pas moins de 100 000 Algériens continuent de prendre la destination de la Tunisie pour y passer les fêtes de fin d'année. Hammamet, Djerba, Tabarka et Sousse constituent les destinations privilégiées.
Ce rush est considéré comme un aboutissement pour les Tunisiens qui s'appliquent à récupérer la manne touristique algérienne en dépit d'une situation sécuritaire qualifiée de fragile depuis la révolution dite du Jasmin.
Une révolution qui a engendré une instabilité au plan sécuritaire avec le retour des activités subversives que signe la mouvance salafo-wahhabite dans le sud de la Tunisie. Qu'est-ce qui incite donc les Algériens à aller en Tunisie? Sont-ce les prix compétitifs, la qualité du service et la bonne prise en charge? Ou est-ce une simple habitude? Les Algériens se tournent vers la Tunisie pour deux raisons, ignorant le contexte du «tout-sécuritaire» tunisien.
Les agences de voyages ont affirmé que les commandes sont bouclées depuis une vingtaine de jours. Relativement à ce mouvement, des mesures de sécurité draconiennes ont été mises en oeuvre en conséquence, aussi bien en Tunisie qu'en Algérie. Un dispositif sécuritaire algéro-tunisien ceinture les frontières.
Pour des sources sécuritaire, les bandes terroristes et les contrebandiers n'hésiteront pas à détourner le mouvement intense provoqué par les voyageurs aux frontières en leur faveur pour accomplir des transactions ou pour s'infiltrer. Les GGF avaient reçu, au courant de la semaine dernière, des instructions fermes et strictes dans ce sens, lors du déplacement du général-major Ahmed Boustila à Souk Ahras et Tébessa autour desquelles plus de 1 300 policiers ont été mobilisés de même que les GGF.
Le périple du général-major Ahmed Boustila avait coïncidé avec la visite du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales en Tunisie pour dégager une stratégie commune dans la lutte contre le terrorisme. Une visite conclue par un accord de formation de la police tunisienne par l'Algérie pour affronter les groupes armés affiliés à Al Qaîda au Maghreb.
La nébuleuse semble avoir trouvé un terrain fertile au sud de la Tunisie, où d'ailleurs elle a placé trois camps d'entraînement pour les nouvelles recrues qu'elle transfère ensuite vers le nord du Mali ou en Syrie. Dans ce contexte, des sources très au fait du contexte qui prévaut actuellement confirment les informations publiées dans l'une de nos précédentes éditions, faisant état du ralliement de jeunes Constantinois à Al Qaîda au Maghreb. Selon les renseignements en possession de nos sources, quatre nouvelles recrues, dont un ancien repenti, ont été comptabilisées. Elles seront d'abord transférées vers les denses maquis de Tébessa ou de Khenchela avant de rejoindre le sud de la Tunisie pour y subir une formation.
Les mêmes sources confient qu'un mouvement suspect de ressortissants libyens ayant rejoint le sol algérien via la Tunisie, a été signalé au niveau de Constantine. Nos sources, qui doutent de l'innocence de ces Libyens, notamment après avoir constaté qu'ils évitent les hôtels, n'écartent pas leur implication dans une activité terroriste ou un trafic d'armes. Des investigations intenses ont été déclenchées dans ce cadre. La stratégie de la prévention basée sur l'exploitation du renseignement et adaptée au contexte actuel donne, a priori, des résultats probants.

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