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OUED TLÉLAT (ORAN)

La violence s'invite dans les zones rurales

La bagarre a failli tourner au drame, n'était-ce l'intervention rapide et à temps des forces de sécurité.

Plusieurs localités de la wilaya d'Oran sont encore loin de retrouver le calme tant recherché. La violence, reposant sur l'utilisation de toutes les armes prohibées, est devenue le seul et unique moyen de communication réunissant les bandes de malfrats se livrant à longueur de journée ainsi que des nuits à des batailles rangées. Le phénomène qui est, contre toute attente, ancré dans les centres urbains, s'invite dans les zones rurales connues pour leur calme plat.
Les rues et les ruelles de la commune d'Oued Tlélat, localité située à l'extrême sud de la wilaya d'Oran, ont, durant la nuit de dimanche à lundi, été le théâtre d'une violente bataille ayant opposé plusieurs membres de deux gangs se disputant la propriété du terrain. Les premiers ne sont autres que des jeunes du quartier appelé Baryou alors que leurs rivaux sont constitués en majeure partie de jeunes casés à Oued Tlélat par la wilaya d'Oran dans le cadre du relogement des familles sinistrées de Sidi El Houari, de Medioni et d'El Hamri. La belligérance qui a duré jusqu'à une heure tardive de la nuit a fait plusieurs blessés parmi les membres des deux camps. Plusieurs de ces derniers ont été évacués vers les services hospitaliers d'Oran. Les hostilités ont failli tourner au drame n'était-ce l'intervention rapide et à temps des forces de sécurité qui, en investissant les lieux, ont vite fait d'instaurer un calme toutefois précaire puisque les deux bandes s'engagent à revenir de plus belle à leur rivalité. Tout a commencé lorsqu'un jeune natif et résident du quartier Baryou avait fait l'objet d'une grave agression à l'arme blanche attribuée aux jeunes fraîchement installés dans la commune d'Oued Tlélat. Une telle bataille, toute violente, a laissé pantois plus d'un parmi les habitants de la commune paisible de Oued Tlélat. «Nous n'avons jamais vécu une telle bataille ni encore moins une telle violence», dira un homme natif et résidant dans le chef-lieu d'Oued Tlélat. Tel qu'a été prédit par le défunt chanteur Ahmed Wahby, «Oran est perdue». Sinon, comment interpréter le fait que cette violence qui couvre l'ensemble des localités composant El Bahia prenne des formes multidimensionnelles tout en prenant des courbes fulgurantes sévissant dans plusieurs localités? Tout récemment, le géant quartier populaire de Sidi El Bachir (localité située à l'entrée est de la ville d'Oran) a subitement basculé dans plusieurs actes de criminalité perpétrés par deux bandes hautement criminelles, Les «Daesh et Sanafir». Ces deux gangs se sont livré une bataille des plus acharnées dans laquelle les armes blanches, allant du coutelas jusqu'au sabre et l'antenne parabolique, ont été les seuls moyens de communication.
Les deux gangs ont imposé un climat de terreur pendant plus de 8 heures, tellement la bataille était violente. Le premier groupe «Daesh, ses membres, ne sont pas terroristes islamistes mais ont versé dans la criminalité comme les agressions, les vols, associations de malfaiteurs, consommation et commercialisation de la drogue», tels que les décrivent des témoins oculaires. Idem pour le groupe des «Sanafir qui est constitué de récidivistes impliqués dans plusieurs affaires de criminalité, drogue, vol, agressions, association de malfaiteurs». Dans cette bourgade, dont l'accès est hautement risqué, notamment la nuit, le calme précaire n'est revenu qu'à la faveur de l'intervention des forces de l'ordre qui ont, en lançant une vaste traque contre les foyers de haute criminalité, procédé à la «décapitation» des deux réseaux de malfrats en arrêtant aussi bien leurs membres que leurs têtes pensantes, composés essentiellement des jeunes versés dans la consommation et la commercialisation de la drogue. Ce qui devait être le nouvel Oran est devenu la zone quasiment interdite, la zone que nombre de familles fuient à cause de la violence instaurée par des bandes rivales se créant un peu partout dans plusieurs quartiers formés dans le cadre du relogement. C'est le cas souvent constaté dans le quartier Hai El Yasmine situé dans la partie est de la ville d'Oran.

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