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Développement des semences

La recherche scientifique est la seule voie

L’Algérie veut assurer sa sécurité alimentaire et couvrir ses besoins nationaux, notamment ceux liés aux légumineuses.

Sous une dynamique nouvelle, insufflée par le lancement récemment de la Banque nationale des semences, le secteur de l'agriculture se penche sur le volet scientifique de cette nouvelle orientation.
Essentiellement axée sur le développement de solutions durables pour assurer la sécurité alimentaire, l'association du département de la recherche scientifique s'avère un atout incontournable. La valorisation des capacités algériennes à se libérer de la dépendance à l'importation, en matière de production agricole, demeure étroitement liée à la synergie qui devrait s'établir entre les secteurs concernés. C'est dans cette optique que le chef du département du développement durable à l'Office national professionnel des céréales, Noureddine Omrani, a révélé que «8 accords ont été signés dans le secteur agricole avec des instituts et des laboratoires universitaires pour développer des semences pour une utilisation future de manière scientifique et réfléchie dans l'amélioration de la production agricole».Une avancée qui annonce le début d'une ère nouvelle en matière de stratégie de développement économique. Le recours à la recherche pour mettre en place les mécanismes nécessaires pour un rendement optimal de cette association, acte d'un changement notable dans la vision économique globale de l'État. Cette dernière vise à doter le secteur de moyens qui lui permettent de concrétiser les objectifs et relever le défi de se mettre au diapason des changements internationaux. À ce titre, le développement d'un patrimoine génétique agricole, et son enrichissement, se profilent comme les axes centraux de cette orientation. Ils contribueront à conférer au secteur la possibilité de passer au rang de l'autosuffisance. Condition incontournable pour la sécurité alimentaire. Dans ce sillage, Omrani n'a pas manqué lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale de préciser que «les accords conclus s'inscrivent dans le cadre du programme établi par le gouvernement pour coopérer avec les universités, qui vise à renforcer la capacité nationale pour la production de semences et à restaurer certaines variétés anciennes». Il faut dire que cette dynamique autour des la production locale de semences, reflète les effets d'un travail de prospection et d'évaluation considérable. L'établissement d'un état des lieux et d'un inventaire exhaustif des moyens existants, ont servi à définir les actions, et à adopter les politiques adéquates pour l'émergence de cette nouvelle approche. Il est clair cependant, que les changements enregistrés, ces deux dernières années, en matière de renouvellement des institutions a concouru à consolider les directions économiques retenues par l'État. L'aboutissement à la concrétisation de telles réformes acte d'une façon claire de la détermination des pouvoirs publics, à opérer un virage important dans le développement des secteurs stratégiques. L'interdépendance avérée entre les différents domaines d'activités impose une jonction des efforts et une mobilisation sans faille. Le poids des dysfonctionnements et des retards de réalisation, n'est plus supportable pour l'économie nationale. L'impératif d'atteindre les premiers objectifs de la relance repose sur le lancement simultané de plusieurs fronts économiques. À ce titre, celui de l'agriculture se trouve au centre des réformes engagées. Pour le chef du département du développement durable à l'Office national professionnel des céréales, «Aujourd'hui, l'Algérie cherche à assurer sa sécurité alimentaire et à couvrir ses besoins nationaux, notamment ceux liés aux céréales et légumineuses, à travers l'implication de tous les acteurs du domaine agricole.»

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