L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

DES FEMMES SONT VICTIMES DES RÉSEAUX SOCIAUX

La police traite 25 affaires à Oran

Les enquêteurs ont mis à nu plusieurs «internautes» usant et abusant de leurs proies qui ont, dans plusieurs cas, été victimes d'escroquerie, d'usurpation d'identité etc.

Facebook, Messenger, Twiters Bluetooth et autres applications et nouvelles technologies de communication ne sont pas appliquées à bon escient. C'est du moins ce qui ressort des bilans des services policiers d'Oran qui ont traité durant l'année derrière pas moins de 25 affaires ayant trait à l'atteinte de la dignité des familles et autres. Elles vont de l'injure jusqu'au dénigrement en passant par des menaces qui ont été proférées sur la Toile contre des personnes, notamment les femmes.
Le seul tort de ces dernière est d'avoir accepté la demande d'ajout qui leur a été expédiée. Dans la majeure partie des cas traités, la gent féminine, les adolescentes très précisément, en est victime en subissant les affres des utilisateurs de la Toile qui étalent leurs «perversion» et «dépravation». Dans toutes ces affaires traitées, les mis en cause, hommes et femmes, ne trouvent rien de mieux pour se faire «valoir» ou encore pour venger leurs échecs dans des histoires d'amour platonique que d'orchestrer de tels coups en harcelant leurs victimes, en diffusant leurs photographies auxquelles ils apportent des modifications grâce à des petites techniques proposées par le logiciel appelé Photoshop. Ce logiciel, qui est en vente à un bas prix est, selon les informaticiens, destiné à donner toute forme à n'importe quelle photo. Ce n'est pas tout. Des internautes dévergondés osent et abusent en commettant l'irréparable modifiant des photographies tout en leur apportant des changements que l'on recherche de façon à nuire. Globalement, la cybercriminalité prend des formes aussi bien multidimensionnelles que croissantes. En effet, pas moins de 129 affaires de cybercriminalité ont été enregistrées et traitées en 2015. Près de 90 affaires impliquent 120 individus. L'année 2014 s'est achevée par l'enregistrement de pas moins de 68 affaires de cybercriminalité dont 48 traitées impliquant 53 personnes qui ont été arrêtées. Dans toutes ces affaires, les enquêteurs ont réussi à mettre à nu la velléité motivant ces «internautes» usant et abusant de leurs proies qui ont, dans plusieurs cas été victimes d'escroquerie, d'usurpation d'identité, la fausse publicité, l'atteinte à la vie privée et la falsification de données et de cartes magnétiques. L'inspecteur régional, contrôleur de police, en l'occurrence Mohamed Ouahrani, dira en ce sens que «parmi les affaires de cybercriminalité traitées en 2015, figurent huit liées au domaine de la police économique et financière». L'inspecteur régional ouest de police est revenu sur les efforts fournis par la police dans le domaine de la lutte contre les crimes qui touchent à l'argent public et à l'économie nationale, se félicitant du taux de traitement de ce genre d'affaires au niveau des 12 wilayas relevant de la compétence de l'inspection régionale ouest de la police, ayant dépassé 82%, soit 1 375 affaires traitées sur un total de 1 665.
La législation algérienne ne manque pas de rigueur. Plusieurs lois ont été intégrées dans le Code pénal à la faveur des mutations et des avancées technologiques de ce IIIe millénaire. Pour leur part, les avocats algériens ont, à plusieurs reprises, été formés dans le but de consolider leurs connaissances dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité à la lumière des législations nationale et internationale. Dans les rencontres tenues auparavant, plusieurs acteurs de la prévention et de la répression des intrusions informatiques illégales ont donné des cycles de formations basées essentiellement sur la lutte contre la cybercriminalité. Les formations ont été assurées par des magistrats et des services spécialisés de la Sûreté et de la Gendarmerie nationales. Aussi, le bâtonnat d'Oran a franchi plusieurs pas dans ce domaine en signant des accords d'échanges avec leurs homologues de Sousse, Seine-Saint-Denis et Aix-en-Provence. «Nous n'avons rien à envier aux avocats technologiquement développés en prenant en charge en Algérie des affaires liées à la cybercriminalité», dira un avocat inscrit au bâtonnat d'Oran.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours