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Au lendemain de la résolution sur Ghaza, Ahmed Attaf affirme

«La Palestine est notre priorité»

Les discussions au niveau de l’ONU sur les mécanismes de la mise en application du cessez-le-feu à Ghaza seront entamées aujourd’hui, a affirmé le ministre des Affaires étrangères.

Après le succès de la diplomatie algérienne traduit par l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf a expliqué, hier, à Alger, les nouvelles priorités que se fixe l’Algérie pour la cause palestinienne sur le champ diplomatique. Réitérant l’engagement de l’Algérie en faveur de la Palestine, le ministre a affirmé que le travail diplomatique se poursuivra au sein du Conseil de sécurité pour la mise en œuvre de la résolution.
Cette étape sera entamée, dès aujourd’hui, à travers des consultations au niveau du Conseil de sécurité, a indiqué M. Attaf alors que d’autres consultations auront lieu au niveau des deux parties en conflit. Retraçant toute l’action diplomatique de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité depuis janvier où « il n’ y avait jusque-là aucune initiative ». « Nous avons milité pour criminaliser l’occupant et mettre un terme à la politique d’impunité et à le remettre à l’évidence de la légalité internationale » a-t-il déclaré, tout en mettant en avant « les orientations du président Tebboune pour concentrer les efforts diplomatiques afin de relancer le processus politique après un gel et un blocage qui a duré plus de 25 ans ». « Aujourd’hui, cette résolution est un grand acquis pour le combat des Palestiniens, notamment dans ce qui a trait à son contenu et la procédure qui a débouché sur ce succès », a –t-il affirmé, se félicitant de cette décision « inédite » dans les annales.
L’Algérie a considéré, a affirmé le ministre, qu’il est temps de faire primer la légitimité internationale pour relancer le processus de paix au Moyen-Orient et atteindre une solution permanente et définitive à ce conflit. Il a souligné que les efforts doivent se focaliser également sur la nécessité de l’établissement de l’État palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Al-Qods comme capitale. « Il faut aussi encourager toutes les initiatives pour juger l’occupant au niveau du tribunal et de la Cour pénale internationale. Aussi, nous devons dénoncer les projets de division de la bande de Ghaza et imposer le respect de la souveraineté de la Palestine » a-t-il ajouté. M. Attaf a plaidé également pour la poursuite des actions contre l’occupant sioniste au niveau des instances judiciaires, cette manière de poser le conflit en terme de droit, un registre qui conforte la justesse du combat palestinien.
Interrogé sur l’abstention des USA lors du vote de la résolution initiée par l’Algérie alors qu’ils avaient opposé leur veto dans la première tentative, M. Attaf a indiqué avoir évoqué le sujet avec le secrétaire d’Etat, Antony Blinken. Il a précisé avoir échangé avec Blinken à trois quarts d’heure du vote de la résolution. Le ministre a expliqué, dans ce registre, pourquoi l’Algérie a voté contre un projet américain sur la situation en Palestine. Nous avons voté contre pour trois considérations, a indiqué M. Attaf. La première, c’est le fait que l’offre de cessez-le-feu desAméricains a été conditionnée par la libération des otages israéliens. Le second reproche que nous avons émis : le projet US condamne trois fois le Hamas alors qu’il n’exprime aucune condamnation de l’occupant sioniste. Le troisième point : nous avons mis en garde contre tout projet d’attaque contre Rafah ».
Interrogé sur la situation au Sahel, M. Attaf a réaffirmé la position de l’Algérie qui a constamment plaidé pour la paix et la sécurité dans les pays frontaliers ( Mali, Niger).
En ce qui concerne l’acte commis récemment par le Maroc en expropriant les biens de l’ambassade d’Algérie à Rabat, M. Attaf a affirmé que « ces manœuvres ne changeront pas grand chose à la réalité du terrain ». Celle-ci « atteste que le dossier du Sahara occidental est une affaire de décolonisation et qu’il se trouve toujours au niveau de l’ON ». Un juste rappel de la réalité du dossier… 

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