L'Expression

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Cannabis hybride

La nouvelle arme de guerre du Maroc?

Les nouvelles drogues saisies par les services de sécurité présentent des caractéristiques inquiétantes.

La nouvelle drogue hybride serait-elle la nouvelle arme favorite du régime du Makhzen contre l'Algérie? La normalisation avec l'Etat sioniste d'Israël a-t-elle profité au Maroc, en vue de disposer de nouvelles influences et stratégies dans la région?
La cyberguerre, savamment orchestrée et diligentée contre notre pays, et débusquée par les experts algériens et étrangers, est là pour nous rappeler les enjeux réels de cette nouvelle géopolitique frontalière. Tous les indicateurs laissent à penser que le régime chérifien est prêt à tout pour écarter l'Algérie de son chemin, notamment pour ce qui est du dossier du Sahara occidental, entre autres. Face à cette situation alarmante, les autorités algériennes ne veulent plus se voiler la face, quant à désigner ouvertement le responsable direct de ce vaste trafic de drogue. «la proximité géographique de l'Algérie de l'un des plus grands centres de production et d'exportation de cannabis. Une situation qui engendre trafic illicite des stupéfiants, blanchiment d'argent et corruption, en témoignent, selon les analyses et rapports rendus par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc)», devait déclarer, avant-hier, le garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, qui intervenait lors du 14e Congrès des Nations unies pour la prévention du crime et la justice pénale qui se tient à Kyoto (Japon). Tous les faits le démontrent, «le Maroc veut inonder l'Algérie par une nouvelle drogue». à quelles fins et à quels desseins? Les réponses à ces interrogations pourraient lever le voile sur les intentions malsaines du Makhzen à l'égard de l'Algérie. Force est de constater que les énormes saisies de quantités de drogue opérées par les différents services de sécurité algériens, ces dernières années, en provenance du Maroc, ne sont pas pour rassurer sur cet acharnement évident. Ainsi, plus de 1 000 tonnes de haschisch marocain ont été saisies en Algérie, sur une période de 10 années, a confié le lieutenant-colonel Yacine Boumrah, sous-directeur chargé de la toxicologie au niveau de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale. Cela est d'autant plus déroutant, que les nouvelles variétés de drogues marocaines saisies par les services de sécurité algériens présentent des caractéristiques inquiétantes, pour le moins.
En effet, les analyses diverses effectuées sur ces prises démontrent que le taux de (Tétrahydrocannabinol) THC «principale molécule psychoactive du cannabis» est de 50%, dépassant de loin les normes des drogues «beldia», résine de cannabis marocaine traditionnelle. En Europe, le seuil maximal toléré des taux de THC est de moins de 39%, selon différents rapports et enquêtes d'offices et d'observatoires européens spécialisés dans la lutte contre la drogue. Ce qui pourrait présenter une réelle menace pour la santé publique, si l'on sait les effets hallucinogènes, d'addiction et les séquelles sanitaires sur les consommateurs.
Le Maroc a opté pour la culture de ces nouvelles souches de cannabis, provenant du Pakistan, de l'Afghanistan, des Pays-Bas principalement, pour deux raisons, accroître la production de cette drogue et diminuer les surfaces cultivées. Avec cette nouvelle variante, le cannabis marocain n'est plus à considérer comme une drogue douce.
Selon une étude de l'anthropologue marocain, Khalid Mouna, «les consommateurs européens ne veulent plus de cannabis hybride à cause du taux élevé de THC et tendent à le délaisser» au profit du «cannabis marocain traditionnel, qui reste très convoité», ce qui présente un sérieux problème de santé publique pour les consommateurs algériens. Ghania Kheddache directrice de la prévention au sein de l'Observatoire national de lutte contre la drogue, a confié à la Radio nationale que «la quantité de drogue saisie entre 2019 et 2020 est passée de 2 à 9 millions de comprimés psychotropes».
La même responsable rappellera que «le trafic d'autres drogues dures, comme la cocaïne, a sensiblement augmenté, ces dernières années dans les frontières Ouest du pays». Elle affirmera, par ailleurs, que «si les quantités de saisies effectuées par les services de sécurité ont baissé en 2018, surtout après les prises record (211 tonnes) de 2013... elles ont tendance à connaître des hausses depuis 2020, où 88 tonnes ont été saisies, contre 33 tonnes en 2018».

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