La mémoire comme rempart contre les guerres

Son Excellence Igor Beliaev, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie en Algérie a saisi l'opportunité du jour de la fête de la Victoire contre le fascisme le 8 mai 1945 pour rappeler les choix stratégiques et géopolitiques de la Russie en sa qualité de puissance au service de la paix et de l'équilibre mondial.
Dans ce sillage, l'ambassadeur Igor Beliaev a souligné que «Nous fêtons ces jours, partout dans notre pays, une grande date de l'histoire de la Russie et du monde entier, le jour de la Victoire. Avec cette date, nous nous souvenons des exploits de nos pères, grand-pères, arrières-grands-pères, grâce à qui notre terre natale à été libérée des envahisseurs et le fascisme a été vaincu». a souligné l'ambassadeur de la Fédération de Russie, Igor Beliaev. Après avoir énuméré le long parcours dont la Russie était victime et acteur à la fois, l'ambassadeur a relevé dans ce sens que «Nous honorons à travers cette glorieuse date la mémoire de ceux qui sont restés pour toujours sur les champs de bataille, ont donné leurs vies à la besogne à l'arrière et sont devenus victimes des atrocités des nazis dans de nombreux camps de concentration», a-t-il rétorqué.
La mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale où l'armée soviétique avait payé un lourd tribut, n'a pas eu l'écho adéquat en Europe d'aujourd'hui qui a été encerclée et occupée par la déferlante nazie. Dans ce registre l'ambassadeur de Russie Igor Beliaev a souligné que «dans la mémoire historique mondiale, le jour de la Victoire restera en tant que jour où l'Europe a été sauvée de l'oppression nazie. Nous rendons tous hommage aux grands mérites irrévocables de l'armée soviétique et de notre pays qui ont consisté à apporter une contribution décisive à la défaite du fascisme», et d'ajouter dans le même sillage que «même si sur les places des capitales européennes, dont beaucoup ont été libérées au prix des centaines de milliers de vies de soldats de l'Armée rouge, il reste de moins en moins de monuments et de mémoriaux aux héros de l'époque», a indiqué l'ambassadeur de la Russie.
Le jour de la Victoire et la fin de la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, ont été aussi abordées comme une espèce d'expérience et de leçons pour l'humanité d'aujourd'hui et que pour nul n'essaye de favoriser les mêmes causes et motivations de domination et de mainmise sur le monde qui provoquerait l'hécatombe. Dans ce sens, Igor Beliaev, ambassadeur de la Fédération de Russie a mentionné que «en gardant la mémoire du passé, nous sommes obligés de tirer des leçons de ces événements tragiques et d'éviter la répétition d'erreurs passées.
Malheureusement, ce n'est pas tout le monde qui a pu garder à l'esprit les leçons de cette époque et il existe ceux qui continuent à chercher l'hégémonie mondiale parfois en compromettant et ignorant la sécurité des autres», cette position constante de la Fédération de Russie vis-à-vis des troubles causés par l'approche belliciste et agressive et expansionniste de certaines puissances, s'est tout le temps manifestée avec une rigueur et une fermeté claires quant à un rejet tous azimuts à ce diktat. Dans ce sens, la déclaration officielle de la Fédération de Russie à travers son ambassadeur en Algérie s'est distinguée par une nuance on ne peut plus claire par rapport à cette démarche de la reconquête du monde en s'attaquant aux souverainetés des pays indépendants et en semant leur «chaos constructif».
Dans ce registre, Igor Beliaev a souligné que «la Russie, endurcie par l'expérience des événements de la Grande Guerre patriotique, n'agira jamais au détriment de la sécurité d'un pays quelconque, elle restera ouverte à un dialogue honnête et sincère et respectera les intérêts des autres pays. Nous remarquons avec satisfaction que ces principes sont entièrement partagés par nos amis Algériens», a-t-il conclu.