L'Expression

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ORAN

"La marche de la détermination"

La mobilisation a été au rendez-vous, au regard de ce qui s'est passé durant la semaine dernière.

C'est la guerre des déclarations faites par le pouvoir, accueillies négativement par des marches populaires les rejetant en bloc. «Nous rejetons toutes les propositions formulées par les tenants de l'actuel système, tout comme nous nous exigeons encore une fois leur départ sans conditions ni manoeuvres», dira l'un des premiers marcheurs rassemblés à la place du 1er- Novembre, ex-place d'Armes. Il explique que «nous ne dialoguons pas avec Bensalah ni avec Bedoui, ayant été responsables de l'actuelle situation». Telle est l'évolution de la situation politique qui prévaut sur l'actualité nationale marquée par cette revendication renouvelée par plusieurs centaines de manifestants sortis hier dans la rue pour le 11e vendredi consécutif, appelant le départ du système. Pourquoi donc hausser le ton en sorte alors que les tenants du pouvoir s'expriment de sorte qu'ils soient en train de concrétiser la volonté populaire dont les «concessions» annoncées sont rejetées par ce peuple... accrocheur mais loin d'être agressif ni belliqueux, batailleur dans le combat qu'il mène pacifiquement? La forte mobilisation populaire d'hier a démontré que le peuple est encore loin d'être satisfait. Les explications sont multiples et variées. Plus d'un ne cachent pas leur déception face au blocage de la situation. «Ce même pouvoir est un mauvais élève, il n'apprend jamais ses leçons malgré le sursis qui lui a été accordé par le peuple l'appelant à sortir par la grande porte.» «Seul son départ sera salutaire pour toute la nation afin de la reconstruire sur des bases solides», a-t-il ajouté. Riche a été la semaine écoulée en matière d'événements et d'actions de la rue. Mais elle est aussi riche en matière de durcissement des positions. Les manifestants sont plus que déterminés à aller de l'avant, en multipliant les actions. Le tout est inhérent au départ en bloc du système, problématique posée le 22 février. «Sommes-nous acteurs dans une partie de poker où l'on se livre au jeu des andouilles? s'est interrogé un autre manifestant, répondant lui-même à sa question, en affirmant que «le jeu du hasard n'est pas l'apanage des Algériens sortis dans la rue pour casser une bonne fois cette culture des coups fourrés et répondre à la population n'aspirant à rien de plus, hormis le changement.» «Le temps est venu», a-t-il dit, en expliquant et en affirmant que «par la force de notre pacifisme, nous extirpons ce mal à partir de la racine».

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