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PROCÈS DE L’IMAM BENCHELLALI

La justice française rejette le recours

Depuis le 11 septembre 2001, les autorités françaises ont éloigné du territoire 71 personnes, dont 15 imams.

Le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête contre l´arrêté d´expulsion vers l´Algérie d´un ancien imam, Chelali Benchellali, expulsé le 7 septembre, a appris l´AFP, auprès du tribunal.
L´avocat de M.Benchellali, Me Bérenger Tourné, demandait la suspension de l´expulsion pour que son client puisse se présenter, mardi après-midi, à Paris, à son procès en appel dans l´affaire dite des «filières tchétchènes».
Mais le tribunal administratif n´a pas jugé «urgent» la présence de l´imam sachant qu´il procédera, mardi, à la fixation de la date de l´audience seulement.
L´avocat de l´ancien imam de Vénissieux pourra formuler une nouvelle demande lorsque la date effective du procès approchera. Chelali Benchellali, 61 ans, ne pourra donc pas retourner immédiatement en France. L´imam avait été condamné le 14 juin à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis pour sa «participation» aux activités d´une cellule islamiste soupçonnée d´avoir projeté, en 2001-2002, des attentats en France contre la Tour Eiffel, un grand magasin parisien, des commissariats et des établissements abritant des intérêts israéliens. Il lui est aussi reproché d´avoir appelé à la violence et à la haine raciale lors de ses prêches et d´être proche du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc, mouvement islamiste.
Un arrêté d´expulsion avait été prononcé à son encontre le 8 janvier 2004 alors qu´il était en garde à vue dans le cadre du dossier des filières tchétchènes. M.Benchellali avait formulé, en vain, plusieurs recours contre cet arrêté.
L´homme, qui assure pratiquer un «Islam modéré», faisait l´objet depuis le 8 janvier 2004 d´un arrêté d´expulsion, confirmé en juillet 2005 par le tribunal administratif mais qui ne pouvait être exécuté avant qu´il ne fût jugé dans le procès de l´affaire dite des filières tchétchènes.
Depuis plusieurs années, la France a mis en place un système de surveillance des imams et prédicateurs islamistes radicaux, qui risquent des poursuites s´ils sont Français et l´expulsion s´ils sont étrangers.
En 2005, des «pôles régionaux de lutte contre l´islamisme radical» ont été mis en place dans toute la France et confiés aux Renseignements généraux (RG-services des renseignements de la police). Ils sont destinés à repérer au sein de la communauté musulmane ceux qui ont un discours qui prêche la haine et la violence et les individus susceptibles d´y adhérer et de dériver vers l´action radicale.
Depuis le 11 septembre 2001, en dehors de toute procédure judiciaire, les autorités françaises ont éloigné du territoire 71 personnes, dont 15 imams impliqués, soit dans le soutien logistique, soit dans le soutien idéologique à l´islamisme radical, selon Christophe Chaboud, patron de l´Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat).

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