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Israël, le Maroc et les Émirats arabes unis s’allient pour déstabiliser l’Algérie

La guerre des «coups bas»

Un budget de 15 millions d’euros a été dégagé pour acquérir des parts dans certains médias en France et en Afrique pour déstabiliser l’Algérie.

Une agression tripartite contre l'Algérie. Les Émirats arabes unis rallongent, Israël fournit la stratégie et le Maroc servira au besoin de porte-flingue. Des sources sécuritaires crédibles tirent la sonnette d'alarme sur des actions menées en sourdine par les Émirats pour déstabiliser dans un premier temps le Soudan, puis l'Algérie avant de s'attaquer enfin à toute la région du Sahel. Pour sa première visite aux Émirats depuis l'investiture de Cheikh Mohammed Ben Zayed (MBZ), le roi Mohammed VI a été reçu, il y a une semaine, en grande pompe. Le cortège royal a été escorté par un escadron de cavaliers jusqu'au portail «Zayed». Ce déplacement royal, à connotation économique, s'est soldé par une enveloppe de 15 millions d'euros accordés par les Émirats au Maroc. Ce budget colossal ne servira pas pour des infrastructure de base au peuple marocain, mais pour soutenir l'effort d'une guerre silencieuse menée contre l'Algérie. Il consiste à lancer des campagnes médiatiques féroces sur les réseaux sociaux pour déstabiliser l'Algérie et ensuite les pays du Sahel. Nos sources ajoutent que ce budget sera exclusivement dédié à acquérir des parts dans certains médias en France et en Afrique.
Faut-il s'étonner de voir la Toile envahie par l'intox et la déformation sur l'Algérie, ses institutions et ses responsables? Selon nos sources, les premières «salves de cette offensive» cibleront le Mali et le Niger pour faire croire que c'est l'Algérie qui finance la déstabilisation de ces deux pays frères et frontaliers. Cousue de fil blanc, cette diversion ne passera pas. Pays stabilisateur et promoteur de paix dans la région, partisan d'un règlement des conflits par la voie politique et franchement opposé au langage des armes, l'Algérie n'a ni acheté ni volé sa réputation de pays non belliciste. La planète entière suit en temps réel le génocide inqualifiable que commet Israël à Ghaza, le Maroc est un pays qui tient entre ses griffes la dernière colonie en Afrique, refusant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. Quant aux Émirats, le caractère belliciste n'est pas à démontrer. Il collectionne les échecs de guerre au Yémen, en Libye et en Syrie. Il s'attaque à présent au Soudan.Dix- huit de ses diplomates ont été sommés de quitter Khartoum sous 48h soupçonnés de comploter contre l'armée régulière de ce pays. C'est ce trio, le Maroc, les Émirats et Israël, porteurs de grands dangers pour la paix dans la région, voire dans le monde, qui veulent vendre l'idée d'une Algérie va-t-en-guerre. Qui avalera une aussi grosse couleuvre? Mais dans l'affaire, chacun de ces trois pays trouve son compte. Pour le Maroc, le moment est opportun pour une action de diversion. À la crise sociale pesante, induite par les retombées de la pandémie de Covid-19 est venue s'ajouter le terrible séisme du 8septembre dernier pour compliquer une situation socio- économique déjà grave. Le Makhzen est assiégé par le peuple marocain qui en a marre des conditions insoutenables sur le plan social et politique. Le pays vit au rythme des tensions politiques et sociales et le génocide que commet l'armée sioniste contre le peuple palestinien est venu noircir davantage le Makhzen noyé dans la compromission. Il fallait donc allumer un contre-feu. Un déluge continuel d'intox et de mensonges destinés à noyer et diluer les vrais problèmes. L'important est de canaliser l'attention du public, distraite, loin des véritables problèmes sociaux. Mais jusqu'à quand tiendra ce rafistolage? Les scandales de corruption qui ont infesté même des députés du Parlement européen et les révélations faites sur l'utilisation massive du logiciel espion Pegasus qui a servi à des écoutes téléphoniques de milliers de personnalités, dont le président Emmanuel Macron, finiront toujours par rattraper le royaume aux abois. Enfin, de cette stratégie de la diversion, le Makhzen va mettre un mouchoir su sa compromission avec l'entité sioniste. Le tout se déroule avec en toile de fond une guerre larvée au coeur du Palais royal pour la succession à Mohammed VI. En raison de sa santé chancelante, le roi est quasiment absent. Il passe la majeure partie de son temps à l'étranger et l'État profond n'a pas trouvé de meilleur remèdes que de continuer sa fuite en avant.

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