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MUSTAPHA BOUDINA, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS CONDAMNÉS À MORT

«La France doit s’excuser pour ses crimes en Algérie»

Le passé colonial continue à peser sur les relations entre Alger et Paris.

L´initiative des parlementaires de voter un texte de loi sur la criminalisation du fait colonial français en Algérie, continue à faire l´effet boule de neige. Jeudi dernier, l´Association des anciens condamnés à mort (1954-1962) est montée au créneau. «Il ne peut y avoir d´amitié avec la France si celle-ci ne demande pas officiellement pardon au peuple algérien meurtri par la colonisation», a revendiqué le président de cette association, Mustapha Boudina, lors d´une rencontre organisée en l´honneur des femmes moudjahidate, à l´occasion de la célébration de la Journée du chahid.
Le passé colonial continue à peser sur les relations entre Alger et Paris. «Pour notre part, nous refusons de pardonner à la France les massacres perpétrés contre le peuple algérien», a affirmé, à ce titre, M.Boudina. Pour appuyer ses propos, ce dernier a indiqué que 400 Algériens avaient été condamnés à mort et exécutés à la guillotine.
Les Français ont commencé à utiliser ce moyen une dizaine d´années après l´occupation de l´Algérie. Pour ces faits, la France est mise en demeure de demander officiellement pardon à l´Algérie. Cette revendication est également, soutenue par le Mouvement de la société pour la paix. Le MSP a apporté son soutien à l´initiative de la criminalisation du colonialisme français. «C´est un droit historique pour tous les Algériens qui exigent de la France officielle, de reconnaître ses crimes, de leur présenter des excuses et d´indemniser les victimes», a estimé le MSP dans un communiqué rendu public. Le mouvement n´a pas raté l´occasion de rebondir sur les événements qui agitent la scène nationale. Ainsi, le mouvement islamiste a invité les pouvoirs publics à «ne pas tourner le dos aux mouvements de grève, qui prennent de l´ampleur, dans une conjoncture où le pays a le plus besoin de calme, de stabilité et de sécurité». Ces dernières semaines, enseignants et praticiens de la santé publique sont en train de faire la Une de l´actualité nationale.
En effet, l´éducation et la santé vivent au rythme de la contestation sociale menée par les syndicats autonomes. Comme rapporté dans les colonnes de L´Expression, cela pourrait déboucher sur une explosion sociale sans précédent. Surtout que le risque d´une année scolaire blanche plane. Aussi, le mouvement de grève des médecins met les autorités publiques dans de beaux draps. Leur contestation a pris de plus en plus d´ampleur.
A cela s´ajoutent les scandales en cascade. Sur ce registre, le MSP appelle ces mêmes autorités à renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption. Loin de toute cette agitation, le Rassemblement national démocratique (RND) avance ses pions sur l´échiquier politique. Objectif: assurer la pole position aux prochaines échéances électorales. Le RND compte, ainsi, prendre de l´avance sur ses concurrents directs et qui sont... ses partenaires de l´Alliance présidentielle.
Ces derniers ont vivement critiqué l´accord politique passé entre la formation de Ouyahia et le Parti des travailleurs. «L´alliance du RND avec le Parti des travailleurs (PT), critiquée par les frères de l´Alliance présidentielle, a constitué une entente politique autour de certaines questions nationales», a précisé M.Miloud Chorfi, porte-parole du RND, lors d´une réunion des cadres du parti de wilaya, tenue, jeudi, à Batna. Parmi ces points figurent la lutte contre le terrorisme et la corruption ainsi que la consolidation de l´économie nationale.

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