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LE «CAPTAGON»

La drogue des terroristes

Le Centre culturel islamique se penche sur la prévention contre le fléau de la drogue en Algérie.

Le Centre culturel islamique organise aujourd'hui en début d'après-midi en son siège, une conférence de presse sur la «Stratégie nationale pour la prévention contre le fléau de la drogue».
Ce domaine étant jusque-là presque exclusivement du ressort des services de police ou de la santé publique, lesquelles institutions sont souvent assistées par des actions ponctuelles au niveau des écoles et lycées, verse aujourd'hui vers le secteur religieux, un espace très «écouté» par la jeunesse algérienne de nos jours, d'où l'utilité certaine d'une telle rencontre.
Cette conférence, qui sera animée par Abdelkrim Abidat président du Conseil national des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, vient à point nommé pour soutenir les efforts déployés par les autorités nationales dans la lutte contre le terrorisme et partant, contre le trafic de drogue à nos frontières ouest et sud particulièrement.
Il est notoire par exemple que les commanditaires des attentas perpétrés par la nébuleuse Daesh emploient de jeunes éléments drogués à «bloc» pour effectuer des attentats aveugles et meurtriers de par le monde. Toutefois, les plumes tant nationales qu'internationales s'évertuent à le démontrer par la communication à travers les médias audiovisuels et de la presse écrite par nombre de témoignages et recoupements d'enquêtes. Ainsi, s'interroge-t-on si les récents attentats de Paris ont été commis sous l'effet d'une drogue appelée «Captagon»? Pour le moment, l'enquête ne le confirme pas, mais, selon des témoignages, le comportement des terroristes lors des attaques suggère fortement cette hypothèse. Une supposition qui pourrait être corroborée par des seringues et des aiguilles trouvées lors de perquisitions opérées sur de nombreux lieux fréquentés ou habités par des suspects.
Cette drogue provoque «un état d'hyperconcentration et améliore ainsi les performances», détaille Bruno De Schuiteneer, expert clinique pour l'Agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé.
Elle diminue aussi les sensations de fatigue et de douleur. Le «Captagon», surnommé aussi «la drogue des djihadistes», ne nécessite pas de laboratoire suréquipé, ajoute Bruno De Schuiteneer. Il est craint que sa fabrication et sa consommation puissent se répandre comme une traînée de poudre, c'est le cas de le dire, parmi les jeunes candidats et candidates aux attentats suicides. Consommée par certains combattants, particulièrement en Syrie, cette drogue pourrait avoir été utilisée en juin dernier par le responsable de l'attaque de Sousse, en Tunisie.
Cette hypothèse est donc à nouveau évoquée aujourd'hui dans les attentats de Paris. Les analyses scientifiques sont cependant toujours en cours pour le prouver. Au stade de ces informations, il est louable que le secteur religieux de notre pays s'intéresse de plus près aux effets néfastes et destructeurs de la drogue qui pourrait être utilisée à des fins criminelles.

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